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Top 14 - Le banc de puissance du Stade français a mis Toulouse à terre

  • Les joueurs du banc du Stade français, à l’instar de Sekou Macalou, ont fait très mal aux Toulousains. Les "finisseurs" ont fait le job !
    Les joueurs du banc du Stade français, à l’instar de Sekou Macalou, ont fait très mal aux Toulousains. Les "finisseurs" ont fait le job ! Icon Sport
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Quel beau retour des Parisiens qui avaient choisi de placer des cadres sur le banc de touche. Face à un adversaire affaibli, c’était la meilleure chose à faire.

Joris Segonds a l’habitude d’envoyer les ballons au pied, au septième ciel, plus haut que les poteaux de tous les stades du Top 14. Sa dernière ogive s’est perdue dans la nuit toulousaine à mesure que les 30 000 spectateurs piquaient du nez, sans voix. Le Stade français a totalement relancé son championnat par ce succès éclatant à Toulouse, une première depuis seize ans ?

Cette victoire, les Parisiens l’avaient forcément imaginée. Gonzalo Quesada ne l’a pas nié. Au-delà de l’aspect tactique proprement dit, il y avait un plan bien établi dans la tête du staff parisien. Garder bien au chaud plusieurs joueurs cadres et les lâcher en gros dans les trente dernières minutes en faisant le pari que Toulouse, handicapé par tant d’absences allait souffrir ou bafouiller en fin de partie.

C’est exactement ce qu’il s’est passé. « Oui, on avait fait ce pari. Les Macalou, Gabrillagues, Alo Emile, Segonds, Etien qui lui revenait de blessure, sont des joueurs qui sont habitués à être titulaires. On a pensé que leur entrée, frais, en deuxième mi-temps, allait nous apporter quelque chose. Même en ayant reçu un carton jaune, Paul Alo Emile, a bien arrangé la mêlée. »

Ryan Chapuis, troisième ligne très avenant, enchaînait : « On savait qu’on avait un gros banc et que si on limitait la casse jusqu’à la 50e, il y avait moyen que ça tourne. Je me souviens d’une touche importante que Pierre-Henri Azagoh leur a piquée après une sortie de camp toulousaine, peut-être un tournant. »

Après le repos, le pack parisien a peu à peu pris la mesure de son adversaire. Il a d’ailleurs reçu l’hommage d’Ugo Mola qui évoqua l’efficacité des ballons-portés du Stade français, plate forme du grand retour des gars de la capitale. « Cette phase nous réussit bien, notre système est vraiment intéressant. On teste l’adversaire en début de match et si on voit que ça passe, on insiste dessus… », poursuit Chapuis.

La carte des deux ouvreurs

Paris n’avait aucun joueur réquisitionné par une sélection nationale en ce samedi : c’était un point capital que Quesada et son staff ont su maximiser.

L’impact de Macalou, relâché par le XV de France en fut l’illustration aveuglante. Et Gonzalo Quesada avec toute son expérience est passé maître dans l’art d’utiliser ses points forts : ses deux ouvreurs par exemple : « Joris Segonds a été très important pour aller jouer dans leur camp. Ces derniers temps, on lui faisait jouer 60 minutes avant de lancer Nicolas Sanchez pour les vingt dernières, là, on a fait le contraire. Pour un coach c’est une satisfaction énorme de pouvoir faire tourner à ce poste. Parce que par ailleurs, nous n’avions plus que deux centres valides. »

On avait envie de lui répondre que le Waisea actuel en vaut bien un et demi, voire plus. Et disposer d’un Segonds tout frais, bien missionné pour allonger ses coups de pied face à un adversaire en perte de confiance, c’est un luxe dont peu d’équipes peuvent se vanter finalement.

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