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International - Un Super Rugby déjà perturbé

Par Simon VALZER (avec J. B., correspondant)
  • À peine créée, la nouvelle mouture du Super Rugby est déjà menacée par la pandémie.
    À peine créée, la nouvelle mouture du Super Rugby est déjà menacée par la pandémie. Icon Sport
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À peine créée, la nouvelle mouture du Super Rugby est déjà menacée par la pandémie, à l’image de son match inaugural reporté à une date encore inconnue.

Le Super Rugby 2022, appelé « Super Rugby Pacific » va-t-il être autant perturbé que les Champions Cup et Challenge Cup l’ont été dans l’hémisphère Nord ? La question mérite d’être posée, tant cette compétition va s’ouvrir ce vendredi dans de drôles de conditions. Cette nouvelle mouture de ce championnat - la neuvième depuis son ancêtre, le South Pacific Championship créé en 1986 - devait s’ouvrir en grande pompe ce vendredi en opposant le champion en titre, les Blues d’Auckland, face à l’une des deux nouvelles franchises Moana Pasifika, laquelle composée de joueurs samoans et tonguiens (l’autre, Fijian Drua, étant constituée de joueurs fidjiens) dans le but de participer au développement du rugby polynésien et mélanésien.

Une rencontre forcément déséquilibrée sur le plan sportif (Moana Pasifika, dirigée par l’ancien All Black Aaron Mauger, a encaissé une défaite 61-7 par les Chiefs en match de présaison), mais forte en termes de symbolique, quand on sait qu’Auckland est la plus grande ville polynésienne du monde.

La fête devrait donc avoir lieu ce vendredi, non à l’Eden Park d’Auckland mais au Forsyth Barr Stadium de Dunedin, là où les six équipes (cinq Néo-Zélandaises et Moana Pasifika donc) ont été regroupées depuis plusieurs semaines afin de former une bulle sanitaire. Une bulle qui n’a toutefois pas empêché que l’on apprenne, samedi dernier, que pas moins de sept joueurs de Moana Pasifika avaient été testés positifs au Covid.

Une contamination qui s’expliquerait par le fait qu’un membre du staff élargi était cas contact. Les résultats des tests du mercredi ont donc été sans appel, avec sept cas déclarés et une rencontre inaugurale reportée à une date ultérieure qui reste à définir…

Stades fermés

La grande fête qui devait lancer cette édition est donc gâchée côté néo-zélandais. La compétition sera donc lancée de l’autre côté de la mer Tasman, en Australie, où les Waratahs de Sydney affronteront l’autre nouvelle franchise, fidjienne celle-ci, les Fijian Drua au CommBank Stadium de Sydney. Côté néo-zélandais, les autres rencontres (Chiefs - Highlanders et Crusaders - Hurricanes) ne sont pas menacées, car l’ensemble des tests réalisés sur les effectifs ont été négatifs.

Jusque-là, tout va bien… Mais comme les voyages trans-Tasman sont toujours interdits, la compétition a été réorganisée en deux poules : une "néo-zélandaise" avec Moana Pasifika, et l’autre « australienne » avec Fijian Drua. Une conférence australienne qui doit aussi composer avec les restrictions de voyage que l’Australie Occidentale (patrie de la Western Force) pratique à l’heure actuelle : comme ses frontières sont toujours fermées, la Force a dû inverser ses matchs pour commencer sa saison à l’extérieur.

Les organisateurs espèrent que d’ici à l’issue de la première phase, les restrictions de déplacement seront assouplies… et notamment côté néo-zélandais. Parce que les Kiwis ne badinent pas avec le Covid : même s’ils n’ont déploré que 53 morts du Covid, ils connaissent à l’heure actuelle une flambée de cas sans précédent depuis deux ans. D’ailleurs, les matchs néo-zélandais se joueront dans des stades vides, jusqu’à nouvel ordre. Bonjour l’ambiance…

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