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PRO D2 - Florent Wieczorek (entraîneur des avants de Montauban) : « On est toujours dans la bataille »

Par Yanis GUILLOU
  • Florent Wieczorek (Montauban).
    Florent Wieczorek (Montauban). Icon Sport - Icon Sport
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La première défaite de la saison à domicile, face à Provence Rugby, est-elle digérée ?

C’est une défaite qui nous a marqués, la première à domicile de la saison. Je pense que le mal couvait depuis quelques mois, où on était moins convaincant, moins dominants. C’est tombé contre Provence Rugby, pas forcément au bon moment. J’ai l’impression de revivre ce qu’on a vécu l’année dernière avec le match à Béziers. Le plus important, c’est de savoir comment on se relève de ça. Il faut regagner le plus vite possible.

Avez-vous peur de chuter comme la saison dernière ?

J’espère qu’on a appris des erreurs du passé. L’année dernière, on a enchaîné une certaine sinistrose. C’est difficile de comparer. On vit mal ces situations, comme n’importe quelle équipe, et encore un peu plus ici. Ce qui est important, c’est de revenir à l’ADN de ce club et de ce territoire. L’USM, c’est de l’engagement. Ce qu’on attend de nos joueurs, c’est de l’engagement. C’est le minimum dans ce sport et c’est ce qui fait depuis des années que Montauban est difficile à manœuvrer. On s’est peut-être trompé sur ces derniers matches, où on a voulu soit trop déplacer le ballon, soit… (Il s’interrompt) Il faut revenir à des choses qui fonctionnent.

Vous semblez jouer de malchance entre le Covid, les absences et cette série de défaite ?

Ce qui est difficile avec notre début de phase retour, c’est qu’on n’a pas pu enchaîner. Mais on ne peut pas se cacher derrière les absences d’untel ou untel. Ça fait vingt journées qu’on est dans le top 6. Ça fait vingt journées plus l’intersaison qu’on bosse dur pour être là. On a grillé nos deux jokers qu’étaient nos deux victoires à l’extérieur, mais on est toujours dans la bataille, on regarde vers le haut. On va se déplacer à Vannes pour gagner, pas pour faire une balade maritime.

Faut-il donc rester optimiste ?

Il y a des choses qui fonctionnent. Par moments, on peut s’appuyer sur une conquête qui est plutôt dominante, sur de bons buteurs qui ont de très bonnes statistiques, par moments sur l’attaque comme on l’a vu contre Bourg-en-Bresse avec des essais qui sont convaincants et qui reproduisent ce qu’on fait à l’entraînement, et notre défense est de temps en temps de fer. Mais il faut trouver un juste milieu pour faire un match complet. Il faut s’appuyer sur les choses qui fonctionnent, surtout quand on est en manque de confiance.

Vous parliez de retrouver de la confiance dans les zones de marque…

C’est la base. La statistique est éloquente lors du match contre Provence Rugby. On a neuf ballons en zone de marque, c’est le plus haut ratio de l’année, et on ne marque pas. En début de saison, on était à trois ballons et on en marquait deux. On sait aller dans ces zones de marque, c’est juste une question de confiance. Comme je le disais aux joueurs, quand ça va retourner, on va retrouver du plaisir, ça va remarcher, il y aura moins d’imperfections.

Vous comptez aussi quelques retours ?

On rentre des joueurs qui doivent nous apporter un souffle nouveau. On rentre Simon Augry, Kévin Firmin, Fred Quercy. Ce sont des joueurs qui doivent nous apporter un peu de fraîcheur et un peu plus d’âme dans l’équipe.

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