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Top 14 - Avec une mêlée héroïque, Pau a résisté à Toulouse

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Grâce à leur mélée, les béarnais à treize ont resisté au retour des toulousains. Ils ont continué à pousser à huit, c’était visiblement le bon choix pour préserver ce succès.

On a envie de commencer par évoquer la classe des Palois. Aucun n’a contesté les cartons rouges de Manu et de Vatubua, qui ont failli leur coûter si cher. OK, c’était plus facile car la Section a maintenu in extremis son avance au score, mais habitués aux propos faciles sur l’arbitrage, nous avons apprécié que personne ne vienne chercher la petite bête ou ne puise dans une réserve de mauvaise foi. Thibaud Daubagna a reconnu sans hésiter : « Un petit problème de discipline. » avant d’expliquer qu’il n’avait jamais joué un match à treize avant ce 19 février.

La partie a changé du tout au tout après la 51e et Pau a donc fini son match dans une veine héroïque, grâce à sa mêlée. « La question s’est posée de savoir si nous restions à huit pour les poussées. Mais nous étions si bien en mêlée, il fallait rester sur notre point fort », a confié le capitaine Lucas Rey. C’était le bon pari à faire, les Palois ont tenu la tranchée jusqu’au bout même s’il fallut faire des ajustements pour glisser en défense. S’attendaient-ils à cette performance face aux champions de France ? « C’est un point sur lequel nous nous appuyons, même si en décembre-janvier ce fut un peu plus dur. Mais nous aimons travailler là-dessus, et tous les week-ends on essaie de ramener des pénalités là-dessus, oui. »

Du début à la fin, le cinq de devant béarnais a tenu son adversaire en respect, plus qu’on ne l’aurait soupçonné d’ailleurs. Compte tenu des circonstances, ce fut là le socle de cette victoire, jusqu’à l’ultime mêlée accordée par M. Rousselet devant la ligne paloise assiégée, introduction Le Bail. Tout le stade comprit que cet ultime affrontement se transformerait en pénalité pour Pau et c’est ce qu’il advint. C’est dire si Toulouse était en souffrance. Voilà comment Hastoy a soulagé tout une région.

Les Palois avaient brillé avant les cartons

Thibaut Daubagna détaillait : « Après le deuxième carton rouge. On s’est dit qu’à treize, il fallait faire des réajustements tactiques. Nous en avons parlé avec les entraîneurs. Sans entrer dans les détails, nous avons décidé de rester à huit devant. Mais nous avons quand même demandé à un troisième ligne de défendre avec les trois-quarts, parce que jouer sans deux trois-quarts centre, c’est difficile. Mais ensuite, c’est l’état d’esprit de chacun qui a joué, il fallait courir un peu plus, pour couvrir plus de terrain… » Mais au-delà de l’émotion, il serait injuste de réduire ce succès palois à une question de courage et de solidarité. Le rugby c’est aussi du talent et Pau n’a pas mené 27 à 3 pour rien, les trois essais l’ont prouvé, deux d’entre eux furent générés par des mouvements d’ampleurs, pimentés par le talent d’Eliott Roudil. Mais c’est la loi du genre, les péripéties on fait que la résistance finale a éclipsé la période où Pau a surclassé Toulouse. C’est d’ailleurs presque dommage pour les apôtres du rugby total. Daubagna faisait remarquer : « On a été très performants offensivement à ce moment-là. On a joué dans les bonnes zones de terrain, on a eu des rucks assez rapides.  On a même cru que le score pouvait encore gonfler au détriment des Toulousains. À la place de cette humiliation, on a eu droit au morceau de bravoure des Palois, on n’a pas perdu au change.

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