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Les Fidjian Drua commencent leur apprentissage

Par Jacques BROQUET, correspondant
  • Balayée par les Waratahs en match d’ouverture, la nouvelle franchise fijdienne, les Fidjian Drua, ont débuté leur apprentissage
    Balayée par les Waratahs en match d’ouverture, la nouvelle franchise fijdienne, les Fidjian Drua, ont débuté leur apprentissage Midi Olympique - Midi Olympique
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Balayée par les Waratahs en match d’ouverture, la nouvelle franchise fijdienne, les Fidjian Drua, ont débuté leur apprentissage. Il sera peut-être douloureux, mais leur présence est déjà une victoire en elle-même.

Les Fidjian Drua ont connu leur baptême du feu dans le Super Rugby Pacific avec leur premier match contre les Waratahs. C’est avec beaucoup de passion et de fierté que les Drua ont débuté en lançant leur défi, le Na Bole, à leurs hôtes, un challenge créé spécialement pour cette équipe. Si le résultat final ne fut pas forcément à la hauteur des espoirs fidjiens (défaite 10 à 40), il n’en reste pas moins que les Drua ont montré qu’ils poseront des problèmes à leurs adversaires. Pour Mick Byrne, l’entraîneur des Drua, il était important de jouer ce premier match : « Les garçons ont pu découvrir ce soir ce qu’était le Super Rugby. Ils sont entrés sur le terrain et ont pu s’exprimer et je suis fier de la façon dont ils ont su élever leur niveau de jeu et ne jamais baisser les bras. Il y avait 22 joueurs qui faisaient leurs débuts dans le Super Rugby et ils ont fait front. »

Il ne fallait quand même pas attendre de miracle. Face à une équipe des Waratahs au plan de jeu déjà bien en place, les Drua ont manqué de cohésion et de précision. Pendant les vingt dernières minutes du match, ils ont même fait le siège de la ligne des Waratahs mais ne purent aplatir leur seule occasion par leur capitaine, Nemani Nagusa. Pour lui, ce premier match est une bonne leçon : « Les Waratahs ont bien commencé et ont bien exécuté leur plan de jeu. Lorsque nous avons eu le ballon, nous avons manqué de précision dans nos gestes. Maintenant, on retient les leçons et on revient plus fort la semaine prochaine. Il est néanmoins décevant de ne pas avoir pu concrétiser plus de nos occasions. »

22 joueurs novices à ce niveau

Quand on demande s’il est difficile de construire une équipe de toutes pièces comme Mick Byrne a dû le faire, ce dernier souligne les efforts faits par les joueurs : « Ce n’est pas tant bâtir une équipe qui est difficile, c’est plutôt de mettre en place toutes les pièces lors du match. Les gars ont été fantastiques pendant les 11 semaines de préparation pour être au niveau physiquement et pour intégrer les plans de jeu. Ça a été une grande inspiration pour nous les entraîneurs. Maintenant, le plus dur est de mettre en place les combinaisons, et ça, ça va prendre un peu de temps. À ce niveau, tout se joue sur des petits détails, comme quand deux de nos joueurs essayent de réceptionner le même ballon. Mais nous allons nous améliorer à chaque sortie. »

Le message qui revient le plus dans la bouche de l’entraîneur Mick Byrne et du capitaine, Nemani Nagusa, est cette découverte du rythme du Super Rugby : « Vous pouvez vous préparer pour le rythme du très haut niveau mais ce n’est qu’en match que vous réalisez la différence, la vitesse à laquelle il faut se relever, se replacer pour être présent en défense ou en attaque. C’est un échelon au-dessus de ce que tous ces gars avaient connu jusque-là. » Et Nagusa de confirmer : « Bien sûr que les joueurs étaient nerveux pour ce premier match, d’autant plus que 22 d’entre eux débutaient à ce niveau. Maintenant nous savons ce que cela signifie de jouer à ce niveau d’intensité. Nous allons retenir les leçons apprises aujourd’hui et nous serons meilleurs dans une semaine. Déjà, les gars refaisaient le match dans le vestiaire pour voir comment ils pouvaient faire mieux dans une semaine. »

Et puis il ne faut pas oublier que ces joueurs jouent pour leur pays, même s’il ne s’agit pas d’une sélection nationale : « Les Fidjiens sont fous de rugby. Ils sont restés debout pour voir le match à la télévision. Et nous avons aussi eu un très gros soutien de la communauté fidjienne de Sydney et nous les en remercions. Cela fait chaud au cœur. »

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