Abonnés

La deuxième de suite pour Baptiste Pesenti avec le Racing 92 en Top 14

Par Guillaume CYPRIEN
  • Baptiste Pesenti, de retour sur les terrains la semaine dernière, doit participer au redressement du Racing 92.
    Baptiste Pesenti, de retour sur les terrains la semaine dernière, doit participer au redressement du Racing 92. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

La recrue paloise est revenu contre Bordeaux après avoir subi une blessure à l’épaule. De bon augure pour ce paquet d’avants qui a repris du poil de la bête.

La fleur au fusil pour commencer, et le col complètement déboutonné à la fin, les poumons cramés de tous les efforts consentis, Baptiste Pesenti est revenu au rugby par la grande porte, la semaine dernière, au moment d’une victoire célébrée le dimanche en prime time devant les caméras de Canal +, sur le terrain du leader bordelais. Pour un retour, c’est un retour. Le deuxième ligne venue de Pau avait ciré le banc des tribunes lors des deux week-ends précédents en tant que 24e homme. «Ça fourmillait», disait-il en début de semaine. Après quatre mois de convalescence, consécutive à une opération de l’épaule, touchée d’une luxation au mois de novembre lors du match contre Perpignan, il est ressorti libre comme l’air de cette prison sans contact. Comme si de rien n’était, porté dans son élan par une rééducation optimale, il a fourni en premier effort quelque soixante-dix minutes de présence solide face au survolté Thomas Jolmes. Ce samedi contre Castres, il devrait aligner son deuxième match de suite, de la même manière qu’il avait aligné les présences consécutives au départ de la compétition. Homme de devoir par excellence, ni vraiment sauteur, ni vraiment spécialiste en aucune chose précisément, mais volontaire en tout, son excellent parcours à Pau, qui l’avait conduit à intégration de l’équipe de France de Fabien Galthié, le présentait avant son arrivée comme l’une des solutions aux maux franciliens.

Joueur hybride

Ce paquet d’avants du Racing 92 touché dans son orgueil, balayé comme fétu de paille en demi-finale de Top 14 par celui de La Rochelle, ce qui avait provoqué le départ de son responsable Argentin Patricio Noriega, la recrue Baptiste Pesenti devait participer activement à son redressement. Ce qu’il fit à son arrivée au Plessis-Robinson. Trois fois remplaçant au départ du championnat, puis titulaire pendant quatre-vingts minutes face à l’ASM, il montait en puissance avant sa blessure à Perpignan. Et ce Jurassien de naissance, Montpelliérain d’adoption, où il n’avait pas été totalement adoubé, puis devenu Palois par débouché professionnel, de devenir Racingmen avec une facilité assez déconcertante. À l’international, il semblait aussi pouvoir jouer sa carte. Ce polyvalent en avait remplacé un autre, en 2020, au moment de la Coupe d’Automne des Nations. Cameron Woki touché par le Covid, Fabien Galthié avait choisi remplacer son troisième ligne capable de jouer deuxième ligne, par un deuxième ligne susceptible de jouer troisième ligne. Il ne disposait alors que d’un contrat espoir à Pau, comme son futur équipier Georges-Henri Colombe au Racing. Sa jeunesse, et ses prestations réussies contre l’Italie et l’Angleterre, lui avaient ouvert les portes de la tournée estivale en Australie. Il arrivait au Racing sur cette progression personnelle. «Cette blessure m’a un peu coupé dans cet élan, regrette-t-il un peu. Mais je suis complètement remis. J’ai réussi à tenir le rythme contre Bordeaux et je me sens bien. J’ai vraiment envie de reprendre le chemin de mon intégration au Racing. Je trouve que notre équipe monte en puissance, et que notre paquet d’avants relève ses défis. C’est très excitant de pouvoir y participer.»

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?