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Pro D2 - Les Biterrois, les affamés du Stade Raoul-Barrière

Par Rémy RUGIERO
  • Malgré bien des écueils dont l’infériorité numérique précoce, les Biterrois ont encore fait preuve de résilience pour vaincre les Grenoblois.
    Malgré bien des écueils dont l’infériorité numérique précoce, les Biterrois ont encore fait preuve de résilience pour vaincre les Grenoblois. Icon Sport - Icon Sport
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Malgré bien des écueils dont l’infériorité numérique précoce, les Biterrois ont encore fait preuve de résilience pour vaincre les Grenoblois.

Il n’est jamais évident de gérer deux réceptions consécutives, surtout après l’euphorie naissante de Bayonne et les efforts déployés. Le staff Biterrois s’était évertué à ménager les troupes tout en gardant cet état d’esprit où le combat trouvait écho sur tous les registres. Le carton rouge de Gillian Benoy à la 13e minute aurait pu renverser des certitudes, enrayer la dynamique et freiner les ardeurs. Des considérations qui au final n’auront pas fait sourciller les Héraultais comme le témoigne le talonneur Clément Estériola : « Sur le terrain, l’expulsion était vécue comme une injustice. On s’est naturellement resserrés par la suite face à une équipe qui envoie des intentions un peu partout sur le terrain. Ce succès et sa construction nous renforcent dans nos convictions. Puis on commence à s’éloigner de la zone rouge et c’est ce qui nous importait. » À la faveur d’une conquête directe très juste, face à des Isérois assez denses sur les points de rencontre, les locaux n’ont que rarement vacillé, surtout à sept contre huit sur les phases statiques, le numéro 2 Rouge et Bleu poursuit : « On a jamais lâché, en s’encourageant en permanence. Même sur les mêlées défensives près de notre ligne, il y avait ce supplément qui nous a permis de tenir sur la distance. Et quand tu vois nos arrières au diapason, tout était réuni pour renverser la situation. »

Mental à toute épreuve

La transition est toute trouvée avec des lignes arrières formées intégralement au centre de formation et qui malgré une adversité coriace capable de créer quelques failles sur la ligne défensive, aura encore endossé le challenge et bousculer par la même occasion son histoire. Pierre Courtaud, franchisseur invétéré l’explique : « On est une vraie bande de copains, depuis toutes ces années en espoirs voire bien avant pour d’autres. On se connaît par cœur et on anticipe certaines formes de jeu. On travaille pour grandir ensemble et amener des solutions à toute l’équipe. » Une satisfaction supplémentaire face à un FCG qui sombrera dans un jeu d’occupation stérile alors que les quelques situations vers les largeurs furent souvent pertinentes. À l’image d’un ballon tapé en touche à la fin des débats et ce bonus défensif récolté, une bien maigre récompense après avoir mené 17 à 9 et bénéficier d’une telle supériorité numérique, le centre Adrien Séguret le déplore : « Nous n’avons pas été en mesure de plier le match. On offre beaucoup trop de points gratuits et on s’égare dans la stratégie. Le choix d’aller en touche sur la fin et d’assurer le point de bonus défensif est assumé et on va devoir vite basculer sur la réception de Nevers. »

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