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Pro D2 - Dimitri Jean-Etienne (Bourg-en-Bresse) : « Un match un peu à la vie à la mort »

Par Julien VEYRE
  • Le troisième ligne bressan évoque ce match de la peur, entre les deux promus : Narbonne et Bourg-en-Bresse.
    Le troisième ligne bressan évoque ce match de la peur, entre les deux promus : Narbonne et Bourg-en-Bresse. Icon Sport - Icon Sport
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Le troisième ligne bressan évoque ce match de la peur, entre les deux promus : Narbonne et Bourg-en-Bresse.

Après votre revers devant Vannes, comment abordez-vous le déplacement à Narbonne ?

Le groupe a beaucoup d’envie. Nous allons vouloir nous prouver des choses, dans un contexte très compliqué. En soi, tous les matchs vont être disputés dans une telle situation. Là, nous allons jouer un match un peu à la vie à la mort avant de disputer des rencontres face à des équipes qui veulent monter en Top 14. Nous nous préparons dur et savons ce qui va nous attendre là-bas.

Que vous inspire cette fin de saison ?

Cela va être compliqué jusqu’au bout, à l’image de ce qu’est ce championnat. De la première à la dernière journée. Nous avons fait le maximum pour bien aborder cette confrontation. Je pense que nous allons avoir beaucoup de fraîcheur mentale par rapport à la semaine dernière. Nous avons hâte d’y être.

Dans quel état d’esprit sentez-vous le groupe ces dernières semaines ?

Mentalement, nous avons beaucoup plus de confiance que sur le début de saison. Même si la défaite contre Vannes fait mal, nous nous sommes vite remis au travail et savons ce qu’il faut gommer et où accentuer les efforts. Nous restons confiants car nous sommes désormais conscients du fait qu’il y a des qualités dans ce groupe. Et que nous n’avons pas grand-chose à craindre si nous sommes au maximum de nos compétences.

Quel regard portez-vous sur votre défense ?

Je pense que nous avons progressé. Nous avons fait pas mal de matchs où nous avons pris beaucoup moins de points qu’en première partie de saison. C’est sur le curseur mental qu’il y a un gros changement. Toute cette envie que nous avons se manifeste plus sur le rideau défensif car nous nous lâchons plus facilement. Nous avons plus de confiance et cela se dégage. Même s’il y a encore du travail. C’est sûr que la défense c’est le régulateur de l’équipe, c’est là-dessus que l’on se base pour jauger l’équipe. Nous sommes en progrès sur ce secteur et il y a pas mal de choses positives à conserver. Et dans un match à l’extérieur, la base est la défense. Nous savons que nous ne pourrons pas gagner en encaissant 35 points.

Avec ce long bloc, y-a-t-il le besoin de se « regonfler » un peu le moral ?

Se "regonfler" non car même si le bloc peut paraître un peu long, je pense que nous prenons tous du plaisir à venir à l’entraînement. Le week-end dernier, il y a eu la défaite mais cela n’enlève pas l’envie de travailler. Je suis heureux d’être là et c’est le cas de tout le monde. D’autant plus dans un contexte pareil, nous avons la chance de jouer au rugby ici.

On parlait d’une haine de la défaite qui grandissait dans ce groupe. Perdre deux fois de suite est donc difficilement envisageable ?

Clairement, oui. Nous avons pris une bonne gifle la semaine dernière et nous avons tous envie de réagir. C’est bien de le faire la semaine à l’entraînement, de bien préparer un match. Mais la vérité c’est le vendredi soir !

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