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Pro D2 - Nevers paye cher les cadeaux offerts par sa touche

  • Incapables de gagner le moindre ballon en touche en première période, les Neversois se sont mués en père Noël avant l’heure, jusqu’à craquer après un énième cadeau fait à leurs hôtes.
    Incapables de gagner le moindre ballon en touche en première période, les Neversois se sont mués en père Noël avant l’heure, jusqu’à craquer après un énième cadeau fait à leurs hôtes. Icon Sport - Icon Sport
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Incapables de gagner le moindre ballon en touche en première période, les Neversois se sont mués en père Noël avant l’heure, jusqu’à craquer après un énième cadeau fait à leurs hôtes.

On ignore quel est exactement le pourcentage d’essais inscrit cette saison par les Neversois sur leurs ballons portés. Mais on est évidemment prêt à parier que la statistique est impressionnante, la réputation des mauls de l’Uson n’étant plus à faire en Pro D2. Une arme de destruction massive derrière laquelle les joueurs nivernais se réfugient avec une confiance aveugle, ainsi que l’ont sous-entendu les quatre pénalités transformées en touche par ces derniers en première période. Le hic ? Il est que pour disposer de ballons portés efficaces, encore faut-il une touche performante. Ce que n’a précisément pas été l’alignement bourguignon, dont le talonneur Beaudaux fut considérablement perturbé par Clément Ancely, au point d’égarer six ballons, dont trois près de l’en-but isérois. « Nous perdons tous ces ballons parce qu’on manque de précision, déplorait l’entraîneur des avants, Sébastien Fouassier. Chacun fait son erreur à tour de rôle : une annonce pas comprise, un faux mouvement, un mauvais lancer… Ce n’était jamais arrivé cette saison. »

Et même si les Nivernais surent trouver les solutions à la pause, ce mauvais début ne fut jamais vraiment comblé. Un choix contestable (celui de tenter leur première pénalité alors que les Isérois semblaient au point de rupture) puis un ballon égaré achevant les derniers espoirs de la bande à Péméja. « Ce contre encaissé après une interception et un jeu au pied cafouillé nous a fait du mal, confirmait le demi de mêlée, Joris Cazenave. Mais dix bonnes minutes, dans un match, ça ne suffit pas à gagner face à une équipe qui n’est clairement pas à sa place aujourd’hui. »

« On donne clairement deux essais aux Grenoblois, ce n’est pas possible, regrettait Fouassier. Il va falloir remettre tout le monde dans l’axe. Cela nous arrive trop souvent d’offrir des essais comme ça, alors que dans l’intensité, nous répondons présents. Tous ces cadeaux nous coûtent cher, alors il faudra corriger ça lors de la réception de Narbonne. » D’autant plus urgent qu’après ce revers, les Nivernais sont descendus à portée de fusil de Montauban, qui compte encore un match en retard… 

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