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Top 14 - L’Union Bordeaux-Bègles interloquée

  • Privés de Jalibert forfait in extremis, les Girondins ont livré une prestation particulièrement médiocre. Le coup d’arrêt est évident.
    Privés de Jalibert forfait in extremis, les Girondins ont livré une prestation particulièrement médiocre. Le coup d’arrêt est évident. Icon Sport - Icon Sport
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Privés de Jalibert forfait in extremis, les Girondins ont livré une prestation particulièrement médiocre. Le coup d’arrêt est évident.

Samedi 16 h 57, la nouvelle tombe : Matthieu Jalibert est forfait. De mauvaises ondes commencèrent à traverser le Parc Lescure. Mais soyons honnêtes, cette défaite à domicile contre une équipe qui joue le maintien, pas grand monde ne l’avait vue venir.

De quoi est-elle le nom ? L’UBB n’est plus en capacité de marquer des essais sur des actions offensives construites, en créant des décalages.

Les séquences passent sans doute trop par le sol, trop souvent, trop vite. Du coup, il y a cette idée évoquée très souvent par Christophe Urios : une vraie faiblesse dans les zones de marque. Faut-il revoir le système offensif ? Ou faut-il plus prosaïquement se dire que la charnière Lucu-Jalibert manque cruellement ? Le premier par son sens de la distribution dans le temps juste, le second, évidemment, par son talent et sa vitesse. Ce revers, c’est le constat que l’effectif bordelais n’est pas aussi profond qu’on le croit.

Face à ces carences, les Bordelais espéraient se rattraper avec des ballons portés. Mais cette bouée de sauvetage n’a pas servi. Les Palois avaient peut-être prévu le coup et leur défense fut intransigeante. Offensivement, on peut toujours se dire que les absences des Seuteni, Lam, Buros ont pesé trop lourd (au fait, pourquoi Lamerat est-il sorti si tôt ?), mais un autre aspect de la défaite nous a interpellés. La défense bordelaise a vraiment été mise à mal.

Le second essai, avec cette percée de Daubagna tout seul dans le côté fermé, fut particulièrement édifiant. Les Le Bail, Roudil, Manu ont trouvé trop d’espaces avec des premiers plaquages manqués, en série. « Oui, quand ils ont tenu le ballon, on a eu du mal à défendre. Nous avons été divisés, avec trop d’espaces au milieu », a reconnu Jefferson Poirot. Est-ce un système à revoir ou des défaillances individuelles ? « Maintenant, il ne faut pas s’éparpiller. Ne pas rester chacun dans son coin. Je ne prononce pas le mot "crise" du moment où on reste tous ensemble. » Le capitaine bordelais a fait face aux questions avec une forme de lucidité qui l’honore. Parce qu’il a osé dire autre chose que des phrases convenues : « C’est clairement la colère qui domine. Au final, Pau nous a dominés et ça fait mal. à Toulon, Toulouse et face au Racing, nous ressortions satisfaits malgré les défaites. Mais aujourd’hui, Pau était clairement meilleur que nous. » 

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