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Top 14 - Un premier acte rochelais volume à fond

Par Romain ASSELIN
  • Auteur d’un nouveau doublé samedi, l’ailier Dillyn Leyds a inscrit huit essais sur ses huit dernières sorties.
    Auteur d’un nouveau doublé samedi, l’ailier Dillyn Leyds a inscrit huit essais sur ses huit dernières sorties. - Icon Sport
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S’il a baissé de pied au retour des vestiaires, le XV maritime a livré une première période pleine, gratifiée de cinq essais. Match plié dès la pause.

Une marée jaune et noire. Le terme n’est pas galvaudé. Samedi, quarante minutes ont suffi au Stade rochelais pour s’assurer une victoire bonifiée essentielle dans la course à la qualification. « C’est l’une des premières mi-temps les plus abouties de l’année, avance, lucide, Jérémy Sinzelle. On a bien travaillé dans la semaine, physiquement, pour mettre du tempo que ce soit en touche ou en mêlée et vite lancer le jeu. Ça s’est plutôt bien vu. On a eu de bons échanges avec nos avants, qui ont mis à mal ceux de Brive sur les ballons portés. Derrière, on a pu jouer sur l’avancée de nos avants. C’était cool. Beaucoup de satisfactions. »

À commencer par cette efficacité totale près de la ligne d’en-but briviste, franchie à cinq reprises avant la pause. Le reflet d’un volume de jeu imposant, orchestré avec maîtrise, selon le plan établi en amont. « C’était une clé du match, on en avait discuté, souligne l’entraîneur des arrières Sébastien Boboul. Brive sortait d’une longue série de matchs, était peut-être un peu sur les rotules. Nous, on n’avait enchaîné que trois matchs. C’était voulu de mettre notre rythme et imposer notre jeu, ce qu’on n’avait pas fait sur les premières mi-temps contre Clermont et Pau. C’est validé, on a fait une très grosse première mi-temps. C’était important. » Important pour la confiance, nourrie de la dynamique enclenchée par ce troisième succès de rang en championnat.

Sentiment de toute puissance

Mieux, dans leur jardin de Deflandre, Rémi Bourdeau et ses coéquipiers ont donné l’impression de prendre du plaisir, comme rarement cette saison. « Ça se ressent quand il y a un arrêt de jeu, qu’on se regroupe après un essai marqué. Il y avait de l’entrain, de l’envie, de la sérénité, confirme le flanker. On en parlait dans le vestiaire après le match, on retrouve un peu ce qu’on ressentait la saison dernière, ce sentiment de domination, de n’avoir peur de rien ni de personne. »

« Depuis le début de saison, je trouvais mes trois-quarts empruntés par rapport à la saison dernière où ils excellaient, reprend Boboul. On ne parvenait pas à sortir une performance collective. Chaque week-end, on avait des joueurs performants, d’autres moins. C’était important que les sept trois-quarts qui étaient sur le terrain soient connectés, jouent ensemble et prennent du plaisir. Quand on joue derrière, l’essentiel, c’est de prendre du plaisir. » Double dose, d’ailleurs, pour Leyds et Botia, crédités chacun d’un doublé.

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