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Jenkins : «Je n’ai pas dormi pendant quatre nuits»

Par Simon Valzer
  • Gethin Jenkins (Entraîneur de la défense du pays de Galles) l’ex-pilier gallois aux 129 sélections évoque la France, qui a privé les Gallois d’un grand chelem l’année dernière. Gethin Jenkins (Entraîneur de la défense du pays de Galles) l’ex-pilier gallois aux 129 sélections évoque la France, qui a privé les Gallois d’un grand chelem l’année dernière.
    Gethin Jenkins (Entraîneur de la défense du pays de Galles) l’ex-pilier gallois aux 129 sélections évoque la France, qui a privé les Gallois d’un grand chelem l’année dernière. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
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Gethin Jenkins (Entraîneur de la défense du pays de Galles) l’ex-pilier gallois aux 129 sélections évoque la France, qui a privé les Gallois d’un grand chelem l’année dernière.

L’équipe de France avait privé le XV gallois d’un grand chelem l’année dernière, grâce à une courte victoire. Comment l’aviez-vous vécu ?

Pas très bien, je dois reconnaître. Je crois que je n’avais pas dormi pendant trois ou quatre nuits après ce dernier match. Il y avait la victoire du Tournoi bien sûr, mais le fait que l’on passe à côté d’un grand chelem m’avait laissé beaucoup de frustration. C’était une grande occasion et nous étions passés à côté. Nous étions pourtant sur une formidable dynamique, mais les Bleus ont réussi à l’interrompre.

Quel regard portez-vous sur les dernières prestations du XV de France ?

Ils se sont rendus en écosse et ont dominé le XV du Chardon assez facilement lors de leur dernier match… Donc je dirais qu’ils ne sont pas vraiment sous pression en ce moment. Ils me paraissent en pleine confiance. Ils ont tellement de joueurs de qualité que nous allons devoir au maximum de nos capacités si l’on veut rivaliser avec eux. J’ai le sentiment que nous avons les moyens de le faire, mais nous devrons être au top physiquement et mentalement.

De quels joueurs vous méfiez-vous en particulier ?

L’équipe de France possède des joueurs dangereux dans toutes ses lignes. Elle a des muscles au niveau de son pack, avec des joueurs puissants et massifs. Et puis elle a Antoine Dupont et Romain Ntamack… sans oublier de la puissance au milieu du terrain avec Gaël Fickou et Jonathan Danty. Durant la semaine d’entraînement, nous avons imaginé quelques petites choses pour les gêner, et parvenir à les dominer. Mais le problème, c’est que l’on ne peut jamais vraiment reproduire à l’identique l’intensité d’une rencontre internationale à l’entraînement. Je parle notamment en termes d’intensité, de fatigue et de pression.

Après une longue et riche carrière en tant que joueur, vous êtes aujourd’hui en charge de la défense, le poste qu’a longtemps occupé Shaun Edwards, aujourd’hui avec les Bleus. Quel regard portez-vous sur lui ?

Shaun est un monument. Il entraîne depuis si longtemps… J’aime à penser que j’en serai où il en est en ce moment dans 10 ou 15 ans. Il a travaillé dans tellement d’environnements différents, vécu tant de rencontres internationales… On voit en tout cas son influence dans la façon de défendre des Français. Je me suis inspiré de tellement de choses venant de lui au fil des années… tout en apportant à chaque ma touche personnelle. Vous ne pouvez pas enlever à Shaun tout ce qu’il a fait, et toutes les réussites qu’il continue d’amasser encore aujourd’hui.

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