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Pro D2 - Nevers a monté le volume pour monter à la quatrième place

Par Sébastien CHABARD
  • Les longues séquences neversoises ont usé la résistance narbonnaise
    Les longues séquences neversoises ont usé la résistance narbonnaise Icon Sport - Icon Sport
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Les longues séquences neversoises ont usé la résistance narbonnaise et apporté une septième victoire bonifiée, synonyme de remontée à la quatrième place.

Trop souvent défaillante loin de ses bases, l’USON Nevers Rugby reste arrimée au wagon des candidats aux barrages de fin de saison grâce à son étincelante collection de victoires bonifiées à domicile. Jeudi soir, face à des Narbonnais décomplexés, les joueurs de Xavier Péméja ont ajouté un septième bibelot à leur armoire de bonus offensifs (43-16) et se sont donné le droit de partir pour une semaine de vacances avec la conscience apaisée par une quatrième place au classement. « On savait que ce serait un match piège, juste avant les vacances », rappelle le manager, rompu aux pannes de concentration de ses troupes en fin de bloc. La venue de la lanterne rouge amplifiait le risque, mais le message seriné pendant la semaine a été écouté : « On avait dit aux joueurs de ne pas se fier au classement de l’adversaire. Et on a pris le match par le bon bout, en tenant le ballon et en réussissant à trouver des espaces. » Dans l’aspiration d’un pack rigoureux sur les rucks et maître de sa conquête, la charnière Manevy-Reynolds s’est régalée à orchestrer un jeu offensif ample et ambitieux. Capitaine inspiré, Rudy Derrieux trouve la faille dès la 7e minute dans une défense audoise dépassée par le rythme. Les promesses du jeu au large incitent les Neversois à garder en cage leur variante locale du « monstre à seize pattes » sur ballon porté, et à éperonner les chevaux d’un triangle Dumas-Jaminet-Blanc affamé d’espaces.

Une semaine de vacances sans cauchemar

Restés au contact grâce aux quelques péchés de gourmandise locaux et à l’ardeur de leur pack, les Narbonnais lâchent prise juste avant la pause, quelques minutes après avoir manqué la pénalité qui aurait pu les ramener à trois points des Neversois. À 22 à 6 plutôt qu’à 12 à 9, le passage aux vestiaires ne regonfle pas le moral des visiteurs ramenés à la réalité de l’écart au classement avec leur hôte, pragmatique et gorgé de confiance dès qu’il retrouve la chaleur du Pré-Fleuri. En seconde période, les Neversois s’appliquent à calfeutrer leur bonus offensif. Le talonneur Issam Hamel intègre le carré VIP des marqueurs d’essai à deux chiffres en aplatissant sans opposition derrière une pénaltouche. Les remplaçants finissent le travail tout en vivacité — la flèche Ménoret dans le désordre d’une défense narbonnaise décousue puis le futé Cazenave sur une pénalité prestement jouée à la main. Six essais marqués, un seul encaissé sur un ultime sursaut de fierté orange : la soirée au Pré-Fleuri augurait une semaine de vacances sans cauchemar, avant de remettre le bleu de chauffe pour le « sprint final ». Les Neversois ne pourront pas se contenter d’un carton plein à domicile, que leurs rivaux directs, Carcassonne et Montauban, viendront contester lors des 26e et 30e journées. « On doit aussi aller chercher des points à l’extérieur si on veut se qualifier », rappelle Xavier Péméja. Un challenge à relever fin mars sur les terres âpres d’Aurillac.

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