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Fickou et ces Anglais qui « rêvent de nous voir tomber »

Par Marc Duzan
  • Gaël Fickou face à l'Angleterre de Billy Vunipola en mars 2021
    Gaël Fickou face à l'Angleterre de Billy Vunipola en mars 2021 MB Media / Icon Sport - MB Media / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le trois-quarts centre du Racing 92 est avec 70 sélections le joueur le plus expérimenté du groupe France. A quoi s'attend-il samedi soir, face au XV de la Rose ?

Gaël Fickou ? Il fut longtemps l'enfant béni de notre petit monde, l'héritier désigné des plus grands attaquants français, un dévoreur d'espaces, un pur marqueur d'essais. Depuis deux ans, il a semble-t-il accepté de sacrifier, au profit d'un projet global, ce qui avait propulsé sa personne au sommet de la pyramide : il perce moins mais plaque plus, brille moins mais passe plus, trime dans les regroupements quand longtemps, trop longtemps, son crochet intérieur fut son unique marque de fabrique. Patron de la défense tricolore depuis que Shaun Edwards, le coach de celle-ci, en est devenu l'architecte, le Racingman s'épanouit donc dans un rôle qui n'était, à priori, pas le sien. Indispensable, inconournable, il enchaînera samedi soir sa huitième titularisation consécutive avec l'équipe de France de Galthié. Il explique en préambule : « Les Anglais rêvent de nous voir tomber. On s'attend donc à un choc avec beaucoup de rudesse et de combat. Nous avons tous en mémoire queces adversaires-là nous ont battus les deux dernières fois où nous nous sommes croisés (en Coupe d'Automne des Nations puis lors du dernier Tournoi des 6 Nations, N.DL.R.). Une bête blessée comme l'Angleterre actuelle est toujours plus dangereuse. Mais ils ne vont pas non plus devenir l'équipe de l'année en une semaine. Que le meileur gagne, maintenant... »

Fickou : « La pression, elle est toujours là dans le Tournoi »

Gaël Fickou, qui compte à présent plus de 70 sélections avec la sélection nationale, fait partie des joueurs les plus expérimentés d'un groupe France encore jeune, si on le compare aux autres grandes nations du rugby mondial. A-t-il dès lors prévu une quelconque prise de parole, afin de rassurer ses coéquipiers ? « Il n'y a pas besoin de parler, enchaînait-il mercredi après-midi. Si on n'est pas motivé avant un tel match, ce n'est même pas la peine d'y aller. La pression, elle est toujours là dans le Tournoi et notre groupe est habitué à disputer de grandes rencontres, que ce soit en club ou au niveau international. Je vous le répète : nous serons prêts à répondre à ce que nous promettent les Anglais au Stade de France ». À ce sujet, on jurerait d'ailleurs que les boys d'Eddie Jones, le sélectionneur de la Rose, ont prévu de légèrement provoquer cette jeune équipe de France, histoire de lui faire perdre ses nerfs : « Ils ont quelques types qui aiment brancher, nous confiait un jour Gaël Fickou à ce sujet. Mais chez nous, on en a quelques-uns qui savent aussi leur répondre. […] Quand on les a battus en 2020 et qu'on hurlait de joie dans leur en-but après chaque essai, les Anglais nous ont détestés. Ils devaient penser qu'on faisait trop les beaux. »

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