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PRO D2 - David Byrnes : "Se donner les moyens d’aller chercher le top 6"

Par Rémy Rugiero
  • David Byrnes, entraîneur des arrières de Montauban
    David Byrnes, entraîneur des arrières de Montauban Icon Sport - Icon Sport
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Après la défaite de son équipe à Béziers, en match en retard, l'entraîneur des arrières de Montauban ne perd pas espoir d'accrocher une place dans le top 6.

Face à Béziers, vous n’avez jamais été en mesure d’inquiéter les Héraultais finalement ?

C’est vrai qu’après un début de match où il se passait des choses positives en notre faveur, on a laissé l’initiative aux adversaires. Nous avons pris une pression constante, car ils utilisaient efficacement leur jeu au pied. Cette bataille, ils l’ont gagnée et c’est la principale raison de notre échec.

Sauf dans le premier quart d’heure, votre équipe a couru constamment après le tableau d’affichage également ?

On prend clairement trop de points facilement, en sachant qu’à l’extérieur, si tu ne prends pas les opportunités quand elles se présentent, la tâche ne pouvait être que compliquée. Dans ce duel, on peut vraiment regretter notre incapacité à retarder l’échéance dans nos moments délicats que nous avons eue à gérer.

Il y a eu pourtant ces ballons volés dans l’alignement, ces premières avancées, puis le fil du match fut sinueux pour votre formation ?

Ce n’était pas suffisant de toute façon, surtout si on souhaitait mettre en place une certaine stratégie. Ces multitudes de détails qu’on essaye d’améliorer au quotidien, qu’il faudrait impérativement gommer dans ce sprint final de la saison.

Malgré tout, un sursaut fut constaté, jusqu’à la possibilité d’aller chercher un bonus défensif en vain ?

C’est sûr que sur le deuxième acte, on assiste à une réaction de notre part. Mais on partait de loin, et on encaisse encore deux essais assez simples sur du jeu au pied et un lancement, mais qui sont parfaitement exécutés. Hors de tes bases, si tu veux exister, tu ne peux pas concéder d’actions de ce type et notre équipe l’a payé à ses dépens face à Béziers.

L’accumulation des rencontres se fait-elle ressentir au sein du groupe avec aucune véritable pause depuis la reprise en janvier ?

Il ne faut pas se chercher d’excuses, vraiment. Le constat maintenant, c’est qu’on sort de trois déplacements consécutifs à l’extérieur (Mont-de-Marsan, Rouen et Béziers). Inévitablement, il y a de l’usure et on cherche toujours à insuffler de la fraîcheur dans notre groupe. Si notre entame n’était pas incohérente, on a trop subi leur jeu d’occupation et Béziers a parfaitement dicté le rythme que nous n’avons jamais pu inverser finalement.

Une éventuelle qualification reste toujours d’actualité malgré ce voyage à vide ?

Complètement, cela reste un objectif d’autant qu’il reste six matchs à disputer dans cette fin d’exercice. On sait ce qu’on doit faire et je crois qu’on reste objectivement dans le coup. La lutte sera sévère et la concurrence s’épaissit avec de nombreux candidats qui peuvent y prétendre, tout le monde en a conscience au club, que cela soit des joueurs au staff, et on fera tout pour mettre en œuvre les conditions d’une fin de saison réussie sur tous les aspects. 

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