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XV de France - L’ossature s’est (de nouveau) clairement dégagée

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Après une année et demie durant laquelle le staff a relancé la concurrence, procédé à des ajustements tactiques suivant l’adversaire et fait des expérimentations, Fabien Galthié a fixé un XV de départ et même un banc de touche. Et, malgré l’absences des finalistes au Japon, cela devrait durer...

Il n’y a qu’à observer les chiffres pour comprendre combien le XV de France s’est appuyé sur un socle performant et rassurant dans ce Tournoi des 6 Nations. Onze des quinze titulaires ont commencé les cinq matchs de la compétition, dont sept des huit Bleus du paquet d’avants : Baille, Marchand, Atonio, Woki, Willemse, Cros, Jelonch et Alldritt. Voilà qui en dit long sur la maîtrise du pack français qui a martyrisé ses adversaires durant toute la compétition. Ajoutez les quatre hommes qui furent de tous les coups d’envoi derrière (Dupont, Ntamack, Fickou et Jaminet) et vous en déduirez que l’ossature de cette équipe est aujourd’hui connue. En réalité, sur ce Tournoi, il n’y a eu qu’un seul changement purement stratégique dans le XV de départ. Et, encore, il s’agit de François Cros qui a pris la place de Dylan Cretin dès la 2e journée pour conserver ensuite le numéro 6 dans le dos jusqu’à la fin de l’édition 2022. Pour le reste, toutes les évolutions qui ont été observées dans l’équipe qui débutait ont été dictées par les blessures et les absences dues à la covid (Danty, Villière, Penaud et Moefana). C’est dire le matelas de certitudes sur lequel est désormais assis le staff de Fabien Galthié.

Le temps des tests semble terminé

Bien sûr, il convient également de s’arrêter sur le banc de touche, notamment parce que le sélectionneur accorde une importance capitale à ceux qu’il nomme "les finisseurs". Mais s’il doit y avoir un seul véritable perdant sur ce Tournoi, il s’agit du pilier lyonnais Demba Bamba, remplaçant lors des trois premières journées, avant de quitter la feuille de match au profit de Mohamed Haouas, enfin débarrassé de son histoire de procès. En clair, sur ces dernières semaines, Galthié est revenu à une forme de conservatisme dans ses compositions, comme au début de son mandat quand, épargné par les coups durs, il reconduisait souvent les mêmes troupes. Mais à la grâce d’une nouvelle richesse et d’une profondeur d’effectif nées de la Coupe d’Automne des Nations puis de la tournée estivale en Australie en 2021, le staff avait imposé une sorte d’émulation et relancé la concurrence. Ainsi, des garçons comme Jaminet, Jelonch ou Villière sont parvenus à se rendre indispensables.

Au-delà, l’encadrement avait aussi choisi de procéder à quelques expérimentations (l’association Jalibert-Ntamack en novembre dernier) ou à des réajustements tactiques suivant l’adversaire (ce fut vrai durant le Tournoi 2021). Mais le temps des tests semble terminé. Ce grand chelem devrait, même s’il faudra suivre les retours de blessure de Charles Ollivon ou Arthur Vincent et même si les finalistes du Top 14 rateront la prochaine tournée d’été au Japon, fixer une équipe type. Et comme on ne change généralement plus celle qui gagne… 

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