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Le MHR est tombé sur un os

Par Rugbyrama
  • Les Montpelliérains ont subi la furia de Toulouse mais restent en tête du championnat.
    Les Montpelliérains ont subi la furia de Toulouse mais restent en tête du championnat. Patrick Derewiany - Patrick Derewiany
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Dominés dans la dimension physique et manquant de réalisme dans les moments décisifs, le leader montpelliérains a été logiquement battu.

Les Toulousains ont refait le coup. Lors du match aller, les Haut-Garonnais avaient marqué un essai après 41 petites secondes de jeu. Cette fois, il n’a fallu que six secondes de plus à l’arrière argentin Juan Cruz Mallia pour plonger dans l’en-but. Mais cette fois, les Montpelliérains ne sont pas restés K.O. debout. Une poignée de minutes plus tard, Anthony Bouthier sonnait la charge au large avec une action qui aurait pu aller derrière la ligne si le Tricolore avait mieux assuré sa passe. Qu’importe. A la neuvième minute, Gabriel Ngandebe menait un contre de soixante mètres conclu par Louis Foursans, mais refusé à la vidéo pour un petit en-avant à l’origine de l’action, sur l’arrachage de Serfontein de bras toulousains.

Le match était lancé. Mais rapidement, les Toulousains ont donné le sentiment de prendre l’ascendant dans la dimension physique, notamment par le biais des percussions d’Emmanuel Meafou devant ou de Sofiane Guitoune derrière. Un constat partagé par l’ailier Gabriel Ngandebe, qui déclarait ceci au micro de Canal + à la mi-temps : « C’est compliqué en effet, on sait où on est : on joue contre les champions en titre donc il faut que l’on relève le défi mieux que ça en deuxième mi-temps : on doit plaquer plus bas, car ils avancent beaucoup trop au contact. »
Rappelons à ce titre que même si le MHR a pu compter sur son talisman le centre Jan Serfontein (du moins le temps d’une mi-temps), il comptait néanmoins pas moins de quinze absents, et des absents de poids ! Les Willemse, Haouas, Nariashvili, Capelli, Camara, Fichten, Chalureau ou autre Dakuwaqa auraient été utiles pour stopper Meafou et consorts dans leurs avancées. Ajoutez à cela une certaine fébrilité en touche, et vous comprendrez pourquoi les Cistes étaient menés à la pause.

Manque de réalisme

Le problème, c’est que les Héraultais n’ont pas écouté le message de leur ailier Ngandebe, et ont continué à laisser les Toulousains avancer au contact. Quatre minutes après la reprise, Emmanuel Meafou ramassait un ballon dans un ruck, et sprintait sur vingt mètres vers la ligne. Une poignée de secondes plus tard, Maxime Médard plongeait dans l’en-but donner dix points d’avance aux Toulousains (13-3). L’écart au score allait être encore creusé par le premier essai en Top 14 du demi de mêlée toulousain Martin Page-Relo, mais les Cistes ont réagi aussitôt grâce à un essai en force du jeune pilier gauche Robert Rodgers. Les Héraultais ont encore insisté, à l’image de cette belle offensive sur le côté gauche gâchée par un coup de pied par dessus de Foursans qui alla en touche alors que Reilhac aurait pu aller à l’essai. Mais le Stade était trop fort.

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