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Pour le Stade français, Saint-Tropez ne rime pas avec congé !

  • Sous pression depuis le début de la saison, les Parisiens de Gonzalo Quesada savent que les prochaines semaines seront décisives.
    Sous pression depuis le début de la saison, les Parisiens de Gonzalo Quesada savent que les prochaines semaines seront décisives. Icon Sport - Sandra Ruhaut
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Pour préparer cette échéance contre l’UBB et celles à venir, capitales pour l’avenir du club, les Parisiens ont passé quelques jours à Saint-Tropez…

La place des Lices, à Saint-Tropez, est une invitation à la détente. Un lieu où le temps se fige. Sans stress, ni pression. C’est probablement en partie ce que le manager du Stade français Gonzalo Quesada est venu chercher pour ses joueurs avant d’attaquer une série de matchs capitale pour le Stade français dans la perspective d’une éventuelle qualification pour la phase finale du Top 14.

De samedi à jeudi, les Soldats roses ont donc élu domicile au Polo Club de Saint-Tropez. Ils y ont été accueillis par l’ancien trois-quarts centre du club Franck Comba, apporteur d’affaires, pour l’établissement qui offre tout le confort nécessaire aux équipes en quête de quiétude et de performance. Parce que c’est bien ce dont il est question pour le Stade français. Sous pression depuis le début de saison, le club de la capitale sait que les prochaines semaines seront décisives. "Ce centre nous a permis de profiter d’excellentes installations sportives, souligne le technicien argentin. Même pour la récupération, nous avons pu profiter du sauna, du hammam et de la cryothérapie." Au programme, peu d’entraînement sur le terrain. "Deux ou trois, selon Quesada. Mais nous voulions passer du temps tous ensemble dans une unité de lieu." La priorité n’était pas forcément au rugby, d’autant que les Parisiens comptent de nombreux blessés, notamment dans le paquet d’avants. L’objectif se situait ailleurs…

Mardi, le soleil brillait haut dans le ciel varois quand Paul Gabrillagues et ses partenaires ont profité d’un repas à l’ombre des platanes qui bordent ce lieu rendu célèbre par Louis de Funès et ses gendarmes. "Certains sont rentrés ensuite se reposer, mais d’autres ont profité des charmes de Saint-Tropez", raconte encore le manager stadiste. Avant cela, l’ensemble du squad avait été reçu à la mairie de Gassin et de Saint-Tropez.

Tout sauf des vacances

Mais ne vous y trompez pas : le Stade français n’avait pas anticipé ses congés. Au contraire. Dans la méthodologie de Gonzalo Quesada, ce stage n’a rien d’anodin. Après le titre de champion de France conquis en 2015, Antoine Burban racontait que tout s’était joué lors d’un séjour en montagne, organisé à la fin du mois de février. Dans l’intimité, les joueurs avaient noué des liens indéfectibles et passé un pacte. Qu’en est-il cette année ? Gonzalo Quesada, contrairement à son habitude, s’est révélé peu disert sur le contenu détaillé du stage. Évidemment, les prochaines échéances ont été évoquées. D’abord, cette rencontre face à l’Union Bordeaux-Bègles, véritable épouvantail du Top 14 depuis le début de saison. Ensuite, cette trilogie de derbys à venir contre le Racing 92. Le premier en championnat, les deux suivants pour le compte des huitièmes de finale de la Champions Cup. Deux rendez-vous qui en diront un peu plus long sur la qualité de la saison du Stade français.

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