Abonnés

Toulouse, le trait d’union

  • Auteur de belles performances, Martin Page-Relo peut espérer être la doublure d’Antoine Dupont pour la fin de saison. Photo Midi Olympique – Patrick Derewiany
    Auteur de belles performances, Martin Page-Relo peut espérer être la doublure d’Antoine Dupont pour la fin de saison. Photo Midi Olympique – Patrick Derewiany
Publié le
Partager :

Pour leur dernier rendez-vous sans les Bleus, les Rouge et Noir ont retrouvé un jeu flamboyant et une place dans les six. maintenant, les internationaux sont de retour...

Il fallait voir ces Rouge et Noir, dimanche soir, multiplier les initiatives, être toujours au soutien offensif et faire la loi dans les rucks, sous les yeux des quelques "chelemards" de la veille qui avaient préféré regagner un peu plus tôt que les autres la ville rose, à savoir Romain Ntamack, François Cros et Matthis Lebel. Pour l’ultime rendez-vous d’une interminable période internationale, il ne pouvait y avoir plus joli clin d’œil. Contre Montpellier, et malgré une équipe encore amoindrie par l’absence de ses internationaux, Toulouse a fait du Toulouse. Et ce n’est pas le moindre des enseignements. "On s’était préparé pour jouer un gros match, j’avais parlé de finale des doublons dans la semaine et on l’a bien gérée, avec le bon état d’esprit, se félicite l’entraîneur de la mêlée Virgile Lacombe. Cette rencontre était importante pour la suite de la saison, et on est arrivé à la remporter avec le bonus. Pour le groupe et la confiance de nos jeunes qui ont beaucoup joué ces dernières semaines, c’est une bonne chose." Effectivement, les habituels "réservistes", face à la multiplication des reports qui avaient augmenté le nombre de doublons, ont été plus sollicités que d’ordinaire.

Mais si chacun retiendra logiquement cette terrible série de six défaites de rang qui avait propulsé le champion de France et d’Europe hors de la zone des qualifiables, il faut néanmoins reconnaître que ces garçons montaient en puissance depuis le revers frustrant, sur la sirène, contre le Stade français au Stadium le 11 février. Jusqu’au récital face au MHR, venu clairement donner du relief à une addition jusque-là un peu trop douloureuse et ramener le club dans les six premiers, à l’heure de solder les matchs en retard. "Le bilan n’est pas si négatif, on se retrouve dans les six, on a battu dernièrement les deux premiers du Championnat, Bordeaux-Bègles et Montpellier, reprend Lacombe. Ça montre qu’on a de bons jeunes et une profondeur d’effectif qui tient la route."

Certains ont marqué des points

Voilà pourquoi cette partition est survenue au bon moment, juste avant que les Bleus ne reprennent la place majeure qui est la leur dans ce groupe. Montpellier, comme un trait d’union. "Les internationaux sont bien sûr de retour et vont nous apporter énormément, mais ça va être dans la continuité des deux ou trois derniers matchs", argumente Martin Page-Relo. Aussi parce que cette épreuve, au-delà de renforcer les liens et la résilience des pensionnaires d’Ernest-Wallon, a forcément rebattu quelques cartes. Le demi de mêlée en est le meilleur exemple. Quatrième choix dans la hiérarchie voilà quelque temps, ses récentes prestations (surtout celle XXL dimanche) lui permettent d’ambitionner légitimement le rôle de doublure d’Antoine Dupont pour la fin d’exercice. Meafou est revenu à un niveau d’enfer. Neti, Placines, Chocobares ou Mallia ont montré qu’ils avaient tout pour être des cadres de cette équipe, pendant que Cramont, Brennan ou Delibes ne cessent de progresser. Avec désormais ses étoiles auréolées d’un premier grand chelem pour le rugby français depuis 2010, ce Stade toulousain a vraiment tout pour continuer sa marche en avant. Et c’est dès dimanche, contre Lyon, qu’il entend le prouver.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?