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Top 14 - Paul Willemse, taille patron face à Biarritz

Par Simon VALZER
  • Paul Willemse, le Chelemard était en forme !
    Paul Willemse, le Chelemard était en forme ! Icon Sport
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Montpellier pour son premier capitanat, le chelemard a été un véritable phare pour son équipe, qui a réalisé le pire premier acte de sa saison avant de se ressaisir.

L’image était belle. Touchante, même. Quand on demanda à Paul Willemse ce que ce premier capitanat du MHR représentait pour lui, le ton de la voix du colosse a subitement changé. Jusque-là souriant voire hilare – comme à son habitude – le colosse héraultais s’est soudainement figé, et ses yeux ont rougi : « J’étais surpris mais… le premier sentiment c’était la fierté. Cela fait très longtemps que je joue à Montpellier et je crois… je crois que j’ai beaucoup donné à cette équipe. Je suis très, très, très fier d’être le capitaine de cette équipe. Montpellier, c’est ma maison et… J’ai beaucoup donné à cette équipe. Je suis énormément fier. Il n’y a rien de plus à dire. »

Oh que si, grand Paul ! Il y a beaucoup de choses à dire. D’abord, on peut dire que Paul Willemse a fait honneur à ce rôle de la première à la dernière minute, à la différence de bon nombre de ses coéquipiers, totalement absents pendant la première mi-temps : « On a laissé jouer les Biarrots, on n’a pas mis d’intensité, défensivement on ne montait pas, on a loupé beaucoup de placages. Mentalement, on n’était pas prêts pour faire un match de Top 14 », déplorait le manager Philippe Saint-André. Pour ne rien arranger, le demi de mêlée Gela Aprasidze était totalement à côté de ses crampons, cumulant des en-avant, des relances suicidaires, des mauvais choix et deux pénalités sifflées contre lui. Bref, rien n’allait…

Coup de management

Rien, ou presque. Les Montpelliérains ont pu compter sur leur capitaine qui, fidèle à son image de taiseux, s’est contenté de coller des cartons monumentaux aux Biarrots pour montrer la voie aux siens. Dans son sillage, on trouva le jeune Louis Foursans, toujours aussi régulier au pied, ainsi que Gabriel Ngandebe. Ils ont ensuite été rejoints par d’autres comme Guilhem Guirado, Alexandre Bécognée, Nicolas Janse Van Rensburg, ou encore Zach Mercer qui ont brillé en deuxième mi-temps par leur activité.

Mais au départ, c’est bien Willemse qui leur a montré la voie. Et quand on y repense, on se dit que le staff a vraiment bien joué le coup en confiant le brassard à Willemse : conscient qu’il allait forcément avoir du mal à se replonger directement dans le Top 14 après avoir vécu une aventure aussi forte qu’est un grand chelem, le manager Philippe Saint-André a trouvé là le moyen de remobiliser son joueur pour un match piège : « Plusieurs joueurs n’étaient pas là, mais c’était surtout l’opportunité de lui redonner un challenge à relever directement après le grand chelem. C’est du management », glissait dans un sourire "PSA". Un coup de management qui a porté ses fruits, et surtout comblé un colosse au grand cœur résolument attaché à son club.

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