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Dernier défi pour Aurillac

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Les Aurillacois, à l’instar du capitaine Didier Tison, ont pour mot d’ordre de rester  invaincus à la maison. Première échéance : Nevers. Un match qui se jouera devant et sur le combat. Photo S. B.
    Les Aurillacois, à l’instar du capitaine Didier Tison, ont pour mot d’ordre de rester invaincus à la maison. Première échéance : Nevers. Un match qui se jouera devant et sur le combat. Photo S. B.
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La fin de saison s’annonce spectaculaire pour le Stade aurillacois qui va avoir l’occasion de se mesurer aux ténors.

Le 4, le 1, le 6, le 7, complémentaires le 11 et le 3. Non, ce ne sont pas les prochains numéros du loto, mais bien ce qui attend le Stade aurillacois, avec le classement des équipes à affronter lors des six dernières journées. Un sacré défi, un immense défi même pour montrer que les Cantalous valent mieux que leur place, à défaut d’être à leur place. Un dernier défi en deux parties avec un groupe de quatre rencontres, une semaine de récupération puis, deux derniers matchs pour conclure la saison. Et pour débuter, ce sera Nevers qui, bien qu’accrocheur, a bien du mal à s’exporter, mais qui reste intraitable à la maison, à l’image d’une victoire à l’aller synonyme de remontada au classement pour la bande à Péméja.

"C’est une très belle équipe qui prétend aujourd’hui à jouer la montée. Cela a été très compliqué pour nous en novembre", se souvient le centre Lucas Vaccaro. "On a pris l’eau un peu partout à l’aller, se rappelle le deuxième-troisième ligne Yann Tivoli. On n’a pas su assez les contrer, être assez agressifs. De plus, on a pris deux cartons jaunes coup sur coup, dont un pour moi, donc ça n’arrange rien."

Alors il va falloir faire mieux face à des Nivernais qui eux aussi ont à cœur de montrer autre chose hors de leurs bases. Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente - ce qui pourrait être le cas ce soir à Jean-Alric -, le Stade aurillacois sait que face à Nevers, le match va se jouer, entre autres, devant et par le combat.

Prudence et exigence

Rivaliser dans tous les secteurs pour se donner la marge suffisante qui équivaut à quatre points, mais aussi rester maître du ballon "pour qu’eux ne puissent pas jouer". Alors depuis quinze jours, le staff aurillacois travaille d’arrache-pied pour monter le groupe le plus performant possible et aborder les échéances à venir avec ce mot d’ordre qui se fait de plus en plus entendre : "Rester invaincus à la maison !"

Gagner à domicile, c’est toujours un message fort envoyé aux adversaires d’Aurillac. Cela fait maintenant dix journées que cela dure et le coup d’arrêt ne peut être à l’ordre du jour. Nevers peut être le début d’une formidable aventure humaine pour un groupe remonté comme une pendule, conscient qu’au-delà de Nevers, c’est la possibilité de marquer son territoire, voire les esprits, face aux cadors que sont l’Uson, puis Mont-de-Marsan, Montauban et enfin Oyonnax.

En effet, le Stade aurillacois n’a plus perdu à Jean-Alric depuis le 3 septembre et cette défaite cruelle face à Bayonne qui reste pourtant comme le match le plus abouti à domicile. Mais rien ne sert de ressasser, "il faut aller de l’avant, tout le temps", martèle Roméo Gontineac.

Alors, le technicien roumain et ses adjoints ont préparé ce match en conséquence, en connaissance de cause même, abordant cette première étape "avec prudence, mais aussi avec exigence". L’exigence d’une victoire qui passe par l’engagement et la discipline, par quatre points indispensables forgés à coups de pragmatisme et de solidarité, par un groupe qui a une nouvelle occasion de faire valoir son potentiel.

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