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Vannes : pour entretenir l’illusion ?

Par Didier LE PALLEC
  • Les Vannetais de Christopher Hilsenbeck n’ont pas le droit à l’erreur ce soir face aux Rouennais qui eux n’ont plus rien à perdre. Photo S. B.
    Les Vannetais de Christopher Hilsenbeck n’ont pas le droit à l’erreur ce soir face aux Rouennais qui eux n’ont plus rien à perdre. Photo S. B.
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Battu par Carcassonne, puis à Béziers, le RC Vannes peut-il croire en une possible qualification ? Le verre à moitié plein dit oui. Le même à moitié vide, dit non

À treize points du sixième au classement, à onze de marge sur le premier relégable, le RC Vannes est encore mathématiquement en position pour décrocher l’un des tickets de qualification à la phase finale. Mais ça, c’est seulement une vue de l’esprit qui ne prend pas en compte d’autres paramètres de nature à plomber ce raisonnement.

D’abord celui de ses adversaires directs engagés dans cette même conquête qui n’ont aucune raison de faire le moindre cadeau au club vannetais. Des Vannetais qui, eux, ont hypothéqué une partie de leurs chances en laissant échapper un point de bonus défensif contre Carcassonne et le point du match nul à Béziers. Deux points supplémentaires, largement à la portée des joueurs, qui auraient renforcé d’autant, les chances du RCV d’atteindre son objectif de fin de saison, à défaut de concrétiser les rêves de début d’exercice et les objectifs de demi-finale affichés avec une certaine confiance, avant même l’ouverture des hostilités, fort de ce qui avait précédé en fin de saison dernière. Il faut savoir que l’histoire ne se réécrit pas toujours de la même manière.

Rouen : réel danger

À l’heure de la 25e journée de championnat, il n’est plus temps de tirer des plans sur la comète, mais bien de raisonner au coup par coup. C’est-à-dire d’abord compter sur soi-même et espérer que les autres n’aient pas la même réussite. Et cela commence aussi et encore, par, ce soir contre une formation de Rouen qui, elle, se bat avec l’énergie du désespoir dans sa quête du maintien. La formation normande n’en sera que plus dangereuse, de n’avoir plus rien à perdre et si elle doit tomber de son statut d’équipe de Pro D2 en fin d’exercice, autant que ce soit avec les honneurs et sans regret.

A contrario de Vannetais qui n’ont pas le droit à l’erreur, sous peine de ne plus entretenir l’illusion et de perdre définitivement ses espérances de qualification. Plus encore de voir le spectre de la relégation étendre son ombre. Car si treize points ne sont pas une montagne à grimper, onze points d’avance ne constituent en rien un viatique sécurisant. L’entraîneur vannetais avait dernièrement considéré qu’il serait définitivement rassuré lorsque son équipe disposerait des points équivalents à trois victoires (douze points). Le compte n’y est pas. Et personne n’oserait penser un seul instant qu’il ne puisse pas y avoir renouvellement du bail au soir du 13 mai prochain. Pourtant, si valider un passeport de qualification est encore dans le domaine du possible, une descente l’est tout autant et reste une hypothèse à ne pas ignorer. Un comble pour une équipe qui rêvait de Top 14 il y a à peine un an.

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