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Sam Cherouk (entraîneur des avants) : "Notre touche s’est bien adaptée"

Par Simon Valzer
  • Sam Cherouk (entraîneur des avants) : "Notre touche s’est bien adaptée"
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Sam Cherouk, l’entraîneur des avants de l’équipe de France, a été rassuré par la conquête des Bleues, après une prestation décevante contre l’Italie. Mais le technicien veut que son équipe progresse encore.

Quelle analyse faites-vous de cette rencontre ?

Il y a du mieux par rapport à la semaine dernière, et d’abord sur les phases de conquête. En mêlée, nous étions à la limite contre les Italiennes. Donc on a bien bossé cette semaine. En mêlée, nous sommes à 146 % de réussite. Cela veut dire que nous avons gagné toutes nos introductions avec quatre ballons gagnés en plus. En touche, nous sommes à 140 % : on perd un lancer, mais on en récupère quatre des Irlandaises. L’autre satisfaction, c’est le jeu au pied : nous avons été capables de mettre notre adversaire sous pression grâce au jeu au pied, et ça c’est intéressant. Nos "chasses" défensives ont été bonnes aussi, car on récupère quelques ballons et quelques pénalités par ce biais. C’est bien, mais il faut que l’on passe encore un cap le week-end prochain.

Au niveau de la touche, on a eu l’impression que le premier bloc ne montait pas très haut…

C’est vrai mais en même temps, il n’avait pas besoin de le faire car les Irlandaises avaient placé deux piliers en début d’alignement. Elles ne défendaient pas. Donc on s’est bien adapté, car il n’y avait presque pas besoin de sauter. En revanche, on doit vraiment progresser sur les ballons portés. Nous n’avons pas été efficaces, hormis celui qui nous offre un essai.

En tant qu’entraîneur des avants, êtes-vous satisfait de votre pack depuis le début du Tournoi ?

Ce n’était pas vraiment le cas la semaine dernière, c’était une grosse alerte. On devait insister cette semaine sur notre adaptation en touche. Cette fois, c’est mieux : quand les Irlandaises ont mis deux piliers en début d’alignement, on a su lancer devant, quand elles ont fait descendre leur deuxième ligne en premier bloc, on est allé chercher les zones du fond… C’est bien. En mêlée, idem. Il reste encore à travailler la défense autour des rucks et les rucks eux-mêmes car on n’a pas récupéré beaucoup de ballons au sol. Notre cellule défensive ne fermait pas correctement. Il reste du pain sur la planche, et on doit monter en puissance au fil des rencontres.

Votre objectif est-il le grand chelem ?

L’objectif c’est d’aller gagner en Ecosse. Le pays de Galles y a gagné, donc les Galloises s’annoncent coriaces. Les Écossaises viennent de perdre chez elles, donc elles sauront nous recevoir à Glasgow. Il faut passer des caps. On doit progresser sur les ballons portés, sur la défense et sur le jeu au sol pour récupérer des ballons, ainsi que sur les attitudes au contact car on a perdu trois ballons au contact. Il ne faut pas oublier que les Irlandaises sont en reconstruction. Mais avant tout, c’est l’Ecosse et ensuite nous aurons quelques jours pour récupérer. Mais on veut finir le premier bloc de la meilleure des façons.

Êtes-vous satisfait de la profondeur d’effectif dont vous disposez dans le pack ?

Oui, c’est intéressant. Aujourd’hui, on met une petite jeune de 20 ans à gauche (Coco Lindelauf, N.D.L.R.), on fait rentrer Assia Khalfaoui qui a 20 ans aussi… Ces petites sont en train de pousser. Axelle Berthoumieu a 20 ans également. Madoussou Fall n’est pas très vieille non plus… Il faut continuer comme ça. Les filles qui sont restées à Marcoussis ce week-end veulent entrer dans la danse aussi, et c’est bien normal. L’effectif devant est conséquent.

Justement l’expérience de joueuses telles que Safi N’Diaye ou Marjorie Mayans pourrait être précieuse pour les matchs à venir ?

Bien sûr. On peut aussi citer Coumba Diallo, ces trois filles ont un sacré nombre de sélections ! On a aussi laissé Émeline Gros à Marcoussis… Même si elles n’ont pas encore joué, ces filles apportent au groupe en mettant de l’intensité dans les entraînements en même temps qu’elles se préparent. Et je trouve ça très sain.

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