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Top 14 - Brive passe à la casse

  • En plus d’avoir essuyé une large défaite, les corréziens sont rentrés chez eux avec une infirmerie bien remplIe, dont plusieurs longues absences à prévoir.
    En plus d’avoir essuyé une large défaite, les corréziens sont rentrés chez eux avec une infirmerie bien remplIe, dont plusieurs longues absences à prévoir. Icon Sport - Icon Sport
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En plus d’avoir essuyé une large défaite, les corréziens sont rentrés chez eux avec une infirmerie bien remplie, dont plusieurs longues absences à prévoir.

C’est l’histoire d’un week-end pourri. Un week-end au bout duquel, quoi qu’ils eussent voulu faire, les Brivistes n’auraient probablement rien réussi de bon, les astres refusant obstinément de s’aligner en leur faveur. C’est ainsi qu’après les forfaits du centre Nico Lee et du pilier Victor Lebas (tous deux souffrants), c’est le puissant fidjien Setareki Bitunyata qui déclara forfait à quelques encablures du coup d’envoi, malade lui aussi. Le début d’une guigne qui n’allait plus les lâcher, amplifiée par l’impact physique supérieur des Clermontois. Lequel fit céder dès les premières minutes l’épaule de Thomas Laranjeira et l’arcade sourcilière d’Esteban Abadie, comme le prélude d’une longue, très longue après-midi, ponctuée par cinq essais concédés pour autant de blessures récoltées, entre les impressionnants K.-O. De Guillaume Galletier puis d’Otar Giorgadze, sans oublier l’épaule de Wesley Douglas ou encore l’ischio de Pierre Tournebize. « Physiquement, ils nous avaient déjà marqués au match aller, car ils ont cette capacité à être très agressifs sur la ligne d’avantage, pointait l’entraîneur Jean-Baptiste Péjoine. Si on ne parvient pas à les bloquer haut, ils ont un axe Lee-Parra-Lopez qui est assez expérimenté pour bien les faire jouer. Et à partir de là, on ne peut que constater les dégâts… Moala a pris le milieu du terrain pendant toute la deuxième mi-temps, ils ont joué en permanence en avançant. On a pris les vagues de l’ASM et on a enchaîné les blessures. » « En défense, on a connu quelques problèmes de redistribution qui ont permis à Clermont de gagner la ligne d’avantage, précisait Saïd Hirèche. Quand tu te déplaces en reculant, forcément, tu arrives moins à ré-enclencher de l’avancée sur tes montées suivantes. C’est un cercle vicieux et à ce jeu, à force de subir, tu te blesses. »

En panne de réalisme

Une démonstration aussi claire que le score, dont l’ampleur relève aussi à l’évidence d’un certain manque de réalisme. Les dix points manqués au pied par Enzo Hervé (dont une transformation contrée par Matsushima) pesant beaucoup plus lourd dans la balance que le décompte final le laisse peut-être entendre. « Le résultat est sans appel, mais je trouve malgré tout qu’on a réussi trente premières minutes plutôt cohérentes, où on réussit à les embrouiller en conquête. Mais ce manque de réalisme ne nous a pas permis de rentrer à – 7 ou – 8, ce qui nous aurait permis d’espérer en deuxième mi-temps avec le vent dans le dos. À – 15, on partait de trop loin. » De trop, en tout cas, pour ne pas terminer par un voyage au bout de la souffrance.

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