Agen joue sa phase finale contre Rouen
La réception rouennaise est décisive pour le SUA. En cas de victoire, il creuserait un vrai écart avec son adversaire du soir mais aussi avec les Bressans si ces derniers s’inclinent à Bayonne.
Lundi matin, la défaite chez le voisin tarn-et-garonnais n’était toujours pas passée du côté d’Armandie. Même si les Agenais y ont eu une balle de match, Sylvain Mirande et William Demotte s’accordent à dire qu’un succès aurait été "un véritable hold-up". "Nous avons été pris dans l’agressivité, dans la conquête… Partout" poursuit le coach des trois-quarts. Pourtant, dans son discours, Bernard Goutta avait été très clair avec ses joueurs : les confrontations contre Montauban et Rouen sont les phases finales du SUA. Le premier rendez-vous loupé, il en reste encore un contre un adversaire en confiance. Pas de quoi rassurer les supporters à l’aube d’un match plus que capital pour l’avenir suaviste. D’ailleurs, nombreux d’entre eux ont fait part d’un sentiment particulier cette semaine. Comme une sorte de "tension" autour des entraînements. William Demotte confirme : "Oui, c’est vrai, il y a de la tension. Mais parce que nous sommes très concentrés et que nous sommes dans des conditions de match. Le contact est à 100 %, ce sont vraiment des entraînements musclés. Bernard Goutta souhaite nous impliquer à tous". D’autant plus que le Catalan, pour la première fois depuis son arrivée, a été déçu de la prestation des siens chez les Montalbanais. Alors autant vous dire que cette semaine, le SUA était en mode commando.
Un succès, synonyme de maintien ?
Il y a un mois, avant même le succès contre Carcassonne, Raphaël Lagarde nous avait parlé de cette finale pour le maintien. "Rouen va venir se le chercher" nous disait-il. Effectivement, l’affrontement est décisif. "Leur équipe est remarquable. Ils ont un vrai groupe et un super staff. Chapeau à eux car ils ont su se remobiliser malgré le drame qui les a frappés", reconnaît Sylvain Mirande, qui se méfie vraiment beaucoup des Normands. Mais le coach prévient son groupe : "C’est dans les grands matchs que l’on voit les grands joueurs". Pour la faire courte, même si mathématiquement une victoire ne sauverait pas Agen, elle permettrait de prendre une distance quasiment définitive avec Bourg-en-Bresse (s’ils s’inclinent à Bayonne) et les hommes de Nicolas Godignon. William Demotte se veut également déterminé : "Nous avons une bande de copains qui combat ensemble. Que l’on ait 20 ou 200 matchs avec ce club, on l’aime et on se doit de le maintenir. Nous savons que Rouen est une belle équipe, mais nous ne devons pas perdre à Armandie".
Agen est en mission cette semaine. Après une année et demie de galère, les joueurs ont l’occasion d’offrir un grand bol d’air frais à leurs supporters. Une finale pour le maintien qui permettrait en cas de succès d’anticiper un peu plus la suite. Et notamment au niveau du recrutement. Place aux actes.
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