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Pro D2 - Contre Carcassonne, un vrai match de phases finales pour Nevers

Par Sébastien CHABARD
  • Les Neversois de Joris Cazenave, cinquièmes au classement, accueillent les Audois.  Une victoire leur permettrait de se hisser à la quatrième position. Photo Stéphanie Biscaye
    Les Neversois de Joris Cazenave, cinquièmes au classement, accueillent les Audois. Une victoire leur permettrait de se hisser à la quatrième position. Photo Stéphanie Biscaye Stéphanie Biscaye
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La réception de Carcassonne, redoutable rival sur la route vers les phases finales, exhale le parfum d’un grand oral pour des Neversois transcendés sur leurs terres.

Pour les Neversois comme pour les Carcassonnais, cette saison de Pro D2 est un marathon qui s’achèvera au sprint, et dans un mouchoir de poche. Sans doute faudra-t-il attendre la photo finish de la 30e journée, le 13 mai, pour distinguer dans l’emballage la position des deux équipes et des quatre autres candidats les plus pressants aux trois derniers tickets du top 6 — Colomiers, Montauban, Provence Rugby et Béziers.

Cinquième avec un point d’avance sur Colomiers et Montauban, et trois sur Provence Rugby et Béziers, le club nivernais accueille Carcassonne, qui le devance de deux points. À cinq journées du terme de la saison régulière, l’affiche prend les tons vifs et la police de caractères grasse et gothique d’un rendez-vous capital, à défaut d’être fatal pour les ambitions de l’USON Nevers Rugby. "Le résultat va être déterminant", prédit sans risque d’erreur le manager usoniste Xavier Péméja. "Nous allons savoir si nous pouvons espérer nous qualifier voire être quatrièmes."

Vivre un premier barrage à domicile dans la jeune histoire du club en Pro D2 est une cerise aussi hypothétique que le gâteau lorgné par les Aixois et les Biterrois, dents aiguisées à trois mètres du buffet. "On est dans le sprint final, on passe de l’ordinaire à l’extraordinaire", se réjouit le coach. "Les joueurs en sont conscients, ils ont envie de se qualifier." L’Uson Nevers Rugby aborde la dernière ligne droite avec son destin en main et un calendrier plutôt favorable : trois matchs à domicile (Carcassonne, Rouen et Montauban pour le baisser de rideau) et deux voyages à Bourg-en-Bresse et Agen.

Interdit de se relâcher

La promiscuité du peloton interdit néanmoins tout relâchement. Sortis transis mais rassurés de leur soirée patinage et rugby dans le Cantal — "avec vingt-deux pénalités à onze dans un match équilibré, le bonus défensif est un très bon résultat" -, les joueurs de Xavier Péméja se présentent dans de bonnes conditions mentales, et avec un effectif presque au complet, pour affronter Carcassonne, "une des meilleures équipes de Pro D2 depuis la reprise". L’une des plus efficaces à l’extérieur, aussi, avec cinq victoires en douze déplacements. Souvent décisif dans les moments faibles et les fins de match étouffantes, l’appui du public n’en sera que plus précieux : "J’aimerais que le stade se remplisse, ce qui n’est plus arrivé depuis le Covid. Les spectateurs vont voir un vrai match de phases finales, et le Pré-Fleuri est un stade qui communique très fort avec ses joueurs."

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