Opération rachat pour le BO
Biarritz - Toulon Face aux varois, le club basque veut accrocher un ticket qualificatif pour les phases finales de la Challenge Cup et se rattraper après sa piètre performance du week-end dernier.
Si Biarritz a, depuis maintenant un mois, les deux pieds en Pro D2, le club basque peut paradoxalement s’offrir une fin de saison un peu plus joyeuse en Challenge européen. Dans une compétition où les trois premiers de chaque poule, accompagnés du meilleur quatrième, se qualifient, le BO (4e, 8 points) est en bonne position. Une victoire, un nul ou une défaite bonifiée contre une équipe varoise déjà qualifiée offrirait un ticket pour les huitièmes de finale. "Un succès serait le bienvenu. Il ferait du bien au moral", avoue Matthew Clarkin. En effet, en cette année 2022 plutôt compliquée pour les Basques (une victoire pour neuf défaites toutes compétitions confondues), disputer des phases finales apporterait un peu de gaieté à l’effectif biarrot. "Si on peut vivre des bons moments, ensemble, il ne faut pas s’en priver", poursuit le directeur sportif, qui veut que son équipe profite aussi de ce genre de rendez-vous afin d’emmagasiner un maximum d’expérience.
Clarkin : "une occasion de se rattraper"
Une semaine après la claque reçue face à Pau (19-42) et la colère du président Aldigé, qui avait ensuite déclaré "c’est de la merde pour 80 % de l’équipe", les Rouge et Blanc auront naturellement envie de montrer un tout autre visage devant leur public. "En ce début de semaine, j’ai senti le staff et les joueurs non pas vexés mais un peu revanchards, raconte l’ancien troisième ligne centre. Ce match face à Pau, nous l’avons mal vécu. Ce n’est pas le résultat ni l’image que nous souhaitions donner, surtout ce jour-là. Cependant, nous sommes restés fidèles à notre processus d’analyse, en essayant de trouver du positif là-dedans, tout en cherchant les moyens de ne plus reproduire une telle prestation."
Parmi ce qui a fonctionné et les domaines où le BO aimerait confirmer contre le RCT, Clarkin cite les ballons portés "un des rares secteurs performants", la mêlée "où notre pack a répondu présent" et la touche "assez performante". "Globalement, on a aussi tenu le ballon, poursuit le technicien. C’est bien de l’avoir mais quand tu fais n’importe quoi avec, ça ne sert à rien. On leur a donné ce qu’il fallait pour qu’ils nous enterrent."
Samedi soir, plusieurs cadres passés à côté de leur match contre Pau auront l’occasion de se racheter et il n’y aura pas de "puni". Parce que le BO, à certains postes, est fortement diminué par les blessures. Mais aussi car le staff basque croit à la seconde chance. "Quand tu remets en question quelqu’un, c’est important, derrière, de lui donner une occasion de se rattraper, estime Clarkin. En revanche, cette occasion, il doit la saisir. Aucun individu ne paiera sa prestation décevante. Nous allons assumer tout ça ensemble."
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