Y a t-il encore une once d’ambition à Vannes ?
La dernière défaite contre Rouen a-t-elle été celle de trop ? Le collectif vannetais ne sait plus où il en est. Il erre entre résignation et contestation. État des lieux.
L’explication de texte musclée dans le vestiaire après le coup de sifflet final vendredi soir dernier face à Rouen, aura-t-elle suffi pour remobiliser les troupes ? Il est permis d’en douter. Les murs du vestiaire de la Rabine résonnent encore des termes peu amènes – on a entendu le terme "nul" ! – d’un entraîneur qui donne l’impression de ne plus avoir les clés du camion. "Responsable, mais pas coupable" avait dit le président au soir d’une funeste défaite face à Narbonne. Certes, mais à un moment ou à un autre, il faudra bien mettre les choses à plat sur la table. Même si sa situation de maintien n’est pas – dans l’instant du moins – remise en cause, le RC Vannes est aujourd’hui dans cette configuration. Personne ne croit plus en rien. Les joueurs d’abord, dont certains rencontrés au hasard de pérégrinations pédestres dans le centre-ville, ne cachent pas et plus leur désir d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Rodrigo Bruni, Pierre Pages, Antoine Abraham, Wandrille Picaud ont déjà franchi le pas. La rumeur prête l’intention à Christopher Hilsenbeck d’en faire autant en direction de Carcassonne. Est-ce la volonté de laisser partir des joueurs à la forte personnalité ou de réaliser un vrai coup de balai dans l’effectif, pour repartir avec d’autres "ouvriers" sur le prochain chantier de la Pro D2 ? … Si tant est qu’il y en ait un.
Le public, seul réconfort
En plein marasme psychologique, que peut attendre et espérer le RC Vannes dans ce déplacement à Provence Rugby ? Pas grand-chose à notre sens. Les dés sont jetés, la fin de saison sera à l’image de tout ce qui a précédé. Du parfois (trop rare !) bon, sur certaines fulgurances, mais aussi et surtout du rugby trop souvent sans âme, sans conviction où les errances des uns se conjuguent avec des choix discutables. Le seul réconfort actuel pour les joueurs est d’avoir derrière lui un public d’inconditionnels mais dont une majeure partie ignore encore la finesse de certaines règles. Le jour où ce public lassé des contre-performances, désertera l’enceinte de la Rabine… il sera trop tard !
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