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Nationale - Bourgoin, bonifié avec le temps

Par Sebastien FIATTE
  • Avec ce succès face à Dijon, Maxime Sidobre et les siens se donnent le droit d’y croire. Photo Hervé Costes
    Avec ce succès face à Dijon, Maxime Sidobre et les siens se donnent le droit d’y croire. Photo Hervé Costes - Hervé Costes
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Contre Dijon, le CSBJ a décroché un succès précieux pour le maintien et confirmer s’être bonifié ses derniers mois.

Quoi de plus beau symbole que de voir Léandre Cotte, capitaine exemplaire du CSBJ, s’offrir un court sprint balle en main et s’écrouler entre les perches pour tuer le suspens et donner le premier bonus offensif de la saison à son équipe ? Il a aplati aux pieds de la tribune sud, qui commence à prendre forme avant sa livraison à l’été. Les pensionnaires des loges devraient pouvoir continuer à admirer le spectacle en Nationale. Ce premier succès bonifié depuis le 17 janvier 2021 et un voyage à… Dijon, et le premier à domicile depuis le 26 septembre 2020, et la réception d’une équipe de Tarbes à côté de ses crampons, ne sauve pas encore les Berjalliens de la relégation, non acquise mathématiquement. Il leur permet de faire un grand pas vers le maintien. À trois journées de la fin, et onze points d’avance, Bourgoin respire.

Il est loin de son objectif estival, la qualification, mais son objectif automnal, le maintien, est en ligne de mire. Les sourires sur les visages au moment de regagner les vestiaires en disaient plus long que de grands discours sur le soulagement des joueurs de Sébastien Tillous-Borde. « Je vais perdre quelques cheveux, rigolait Léandre Cotte. J’avais promis de les couper si on prenait le bonus offensif. Plus sérieusement, je suis très content d’avoir validé le travail effectué depuis huit mois, et de ne pas gagner d’un ou deux points mais de gagner largement ». Outre le bonus offensif, la bonification du jeu est réelle. Face à une opposition certes limitée, le CSBJ a validé la progression constatée depuis le début de l’année, et pas toujours payée, à Massy ou Valence notamment.

Des individualités qui font la différence

Bourgoin a également prouvé qu’il a gagné en constance et en confiance, même quand les vents sont contraires, à l’image du demi de mêlée, Maxime Sidobre. Maladroit face aux perches, contré sur l’essai dijonnais, il a ensuite marqué un doublé et servi Léandre Cotte. « Il a beaucoup de mental, rappelait le manager berjallien, Sébastien Tillous-Borde. Il peut connaître des ratés face aux buts mais ne sort pas du match ». Cette évolution dans le jeu est également bonifiée depuis deux matchs par le centre néo-zélandais, James Tofa, nouvelle bonne pioche, après le deuxième ligne, Abilongue Nonkontwana.

Arrivé comme joueur supplémentaire, après une longue attente, sa combinaison de puissance et de vitesse offre une solution au centre du terrain que le CSBJ n’avait pas. Offensivement et défensivement – sur l’essai qu’il marque, il avait offert la pénaltouche à l’origine de l’action sur un plaquage sur le neuf adverse – il apporte déjà énormément. « Il nous fait vraiment avancer, reconnaît, dans un sourire, l’ancien demi de mêlée. James est un super mec. S’il s’entraîne bien, est bien suivi, il peut avoir un excellent niveau ». Un peu comme le CSBJ s’il ne se laisse pas griser pas ce succès.

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