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UBB : ne pas prendre la grêle face à La Rochelle

  • Pour se qualifier les Bordelais de Joel Sclavi doivent gagner avec plus de treize points d’écarts. Réalisable ? La réponse samedi à 16 heures.
    Pour se qualifier les Bordelais de Joel Sclavi doivent gagner avec plus de treize points d’écarts. Réalisable ? La réponse samedi à 16 heures. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’UBB a toutes les statistiques contre elles. Il lui faudra faire le gros dos pour limiter les dégats et retrouver la confiance avant le retour du Top 14.

Les Bordelais se retrouvent dans une situation unique depuis le début de la saison, et même depuis trois ans. Ils vont jouer un match sans énorme enjeu comptable. C’est une façon de parler bien sûr car l’UBB a encore la possibilité théorique de se qualifier. Mais remonter treize points à l’extérieur face à une équipe du calibre de La Rochelle, ça relève de la gageure presque extrême. Les supporteurs bordelais espéraient quand même que ce voyage à La Rochelle ne tournerait pas à la débandade comme en 2019 quand l’UBB avait sombré à Marcel Deflandre pour la dernière journée de la phase régulière.

Un terrible 81 à 12 pour le dernier match de Joe Worsley, entraîneur intérimaire. On n’osera pas comparer les deux contextes. On se doute que Christophe Urios saura trouver le bon angle pour préparer la rencontre. Elle ne sera sûrement pas une fin en soi, puisque l’UBB pense déjà au match face à Montpellier qui suit (premier contre deuxième) et au sprint final, un peu plus délicat que prévu. Christophe Urios risque de donner sa chance à quelques joueurs qui manquaient de temps de jeu, comme Yann Lesgourgues, Mateo Garcia ou Alexandre Roumat ou relancer des blessés comme Yoram Moefana ou Thomas Jolmès. Le manager de l’UBB saura faire miroiter les places à prendre pour la fin de saison.
 

Le spectre de 2019

Alexandre Roumat sait qu’il partira en fin de saison et aimerait laisser des regrets dans ce club qu’il fréquente depuis cinq ans. « Les deux défaites nous mettent en face de la réalité. Au cours de ces deux matchs, nous avons été pris physiquement, pas tant sur le contact que sur le rythme. Lors du second match par exemple, nous avons été vraiment pris sur la vitesse, aussi bien offensivement que défensivement alors que sur le premier match, nous avions résisté sur le plan de l’impact. Pour ce troisième match, nous avons envie de tout donner car nous n’avons pas envie de revivre la déconvenue de 2019 et nous espérons bien serrer les boulons. »

Alexandre Roumat était sur le terrain en mai 2019. Mais de la cinglante défaite du 9 avril, il retient un enseignement moins rebattu : la discipline. Face à La Rochelle soutenue par son public, il faudra d’abord limiter les dégâts avant de tenter de faire un coup. Si les pénalités pleuvent d’entrée, l’opération deviendra trop ardue.

« Nous travaillons avec Laurent Cardona qui reprend nos fautes une par une à la vidéo en nous expliquant ce qu’il aurait fait s’il avait été sur le terrain. Nous avons beaucoup bossé les positions de hors-jeu sur les échanges de coups de pied et bien sûr les attitudes sur rucks. Il essaie de se mettre à la place des arbitres anglo-saxons pour les matchs de Coupe d’Europe. »

Ce travail semblait avoir porté ses fruits lors du premier match, avec moins de dix pénalités reprochées aux Bordelais, neuf à notre pointage. Il s’est moins vérifié lors du second, où Bordeaux a été sanctionné treize fois à notre pointage. L’arbitrage européen est paraît-il différent de celui du Top 14, plus favorables aux rucks offensifs. « Mais Laurent Cardona se met aussi à la place des Anglo-Saxons quand il nous parle de nos fautes. Il nous explique les petites différences. Ce qui nous a été signalé, c’est que les arbitres fonctionnent plus en trio. Ils surveillent plus les lignes de hors-jeu par exemple ou les gestes déloyaux en bord de touche, quand l’arbitre central a le dos tourné. » Pour l’UBB, il faudra donc éviter l’hémorragie et le raz de marée. Les joueurs le savent.

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