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Champions Cup - Rémi Picquette (La Rochelle) : « Être polyvalent au maximum »

Par Romain Asselin
  • Très séduisant depuis son retour dans son club formateur mais régulièrement barré par Will Skelton au poste de n° 5, il veut prouver qu’il peut aussi être associé à l’Australien.
    Très séduisant depuis son retour dans son club formateur mais régulièrement barré par Will Skelton au poste de n° 5, il veut prouver qu’il peut aussi être associé à l’Australien. Icon Sport - Icon Sport
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Très séduisant depuis son retour dans son club formateur mais régulièrement barré par Will Skelton au poste de n° 5, il veut prouver qu’il peut aussi être associé à l’Australien.

Vous jouerez samedi votre premier match de phase finale de Champions Cup. Un moment important dans votre carrière ?

C’est marquant parce que c’est une compétition que je ne connaissais pas avant cette année. Et avoir la chance de participer à des phases finales, c’est toujours plaisant. Je n’en ai pas fait beaucoup, à part l’année dernière en Pro D2 avec Vannes.

Le souvenir de cette cruelle défaite sur le fil face à Biarritz (33-34), à une marche de la finale d’accession en Top 14, vous galvanise ?

Quand t’as vécu une défaite en demie à la 82e minute, t’as plus envie de revivre ça. Surtout que je l’ai revécu contre Biarritz, là-bas (défaite de La Rochelle sur la sirène, en février, N.D.L.R) ! (Il est interrompu) Si je suis le chat noir ? Arrêtez (rires). Tous les mecs vont se battre, moi le premier.

Vu de l’extérieur, La Rochelle a déjà un pied et plusieurs orteils en quarts de finale…

(Il grimace) Le contexte n’est pas forcément facile. Il y a de la pression pour les mecs qui entrent dans le groupe, on n’a pas envie de passer pour des pipes. Même si certains sont les numéros deux, il va falloir montrer qu’on sait jouer au rugby, tout simplement. Il faut assurer à la maison, montrer que les deux victoires à l’extérieur, ce n’était pas juste de la chance.

Le staff rochelais évoque souvent le crève-cœur devoir se passer de vous, malgré votre recrutement réussi, au profit de l’indéboulonnable Will Skelton…

Ça pousse à se donner encore plus à l’entraînement. Mentalement, l’apport de Will est impressionnant, quand il est dans le groupe. Quand tu l’as en concurrence, tu t’attends à ne pas commencer les matchs. C’est pour ça que je me bats pour être polyvalent au maximum et pouvoir jouer en 4, aussi. J’espère que, ce week-end, je pourrais évoluer à ses côtés (lire ci-contre).

Lors de vos années espoirs à La Rochelle, jouer à ce poste paraissait inimaginable, non ?

C’est clair. Il fallait que je travaille sur mes annonces en touche. J’avais déjà commencé il y a quelque temps avec Vannes. Là, j’ai continué et je pense que je peux potentiellement annoncer en touche et être performant à ce poste-là, aussi. Je ne serai pas à la ramasse. Les entraînements font que je suis capable d’avoir la mobilité du 4. On verra samedi, seul le terrain le dira. Ça devrait bouger très vite et taper très fort.

Les Rochelais sont revenus particulièrement marqués du match aller. Un match très physique, au-delà du cardio…

Je trouve qu’on est passé dans une autre dimension au niveau défensif. Notre défense commence vraiment à taper fort. J’ai l’impression que l’on monte en gamme et que ça ne va plus redescendre, maintenant […] Franchement, jouer contre une équipe qui défend comme nous, c’est assez compliqué.

Le grattage, malgré vos 2 mètres, est une de vos spécialités. Comment faites-vous pour vous baisser si rapidement ?

Je plonge (rires) ! J’ai toujours aimé gratter. Dans les catégories jeunes, à 16-17 ans, j’étais l’un des plus grands et je grattais énormément de ballons. J’avais perdu un peu cette dimension-là à Vannes, je m’étais concentré sur d’autres choses. Je suis très content de la retrouver ici. Le groupe fait tellement bien le travail autour que les opportunités se présentent. Il y a des « chiens » dans l’équipe, ça fait tomber vite. Les soutiens sont un peu en retard. Forcément, tu plonges sur le ballon !

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