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Tournoi des 6 Nations Féminin - Les Bleues en mode diesel

  • Face à l’Ecosse, les Françaises de Céline Ferer ont été très efficaces en touche, parvenant notamment à voler trois ballons. Photo Julien Poupart Face à l’Ecosse, les Françaises de Céline Ferer ont été très efficaces en touche, parvenant notamment à voler trois ballons. Photo Julien Poupart
    Face à l’Ecosse, les Françaises de Céline Ferer ont été très efficaces en touche, parvenant notamment à voler trois ballons. Photo Julien Poupart Midi Olympique - Julien Poupart
Publié le Mis à jour
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Après trois journées, les Françaises n’ont toujours pas signé leur match référence alors qu’un périlleux déplacement au pays de galles, vendredi prochain, se dessine. L’occasion de le réaliser enfin pour aborder la réception de l’Angleterre avec confiance.

Après trois journées et presque quatre semaines de travail en commun, les Bleues ont pu bénéficier de quelques jours de repos, avant de regagner leurs quartiers à Marcoussis ce vendredi. Une pause qui permet de dresser un premier bilan : avec trois victoires bonifiées en autant de rencontres, les coéquipières de la capitaine Gaëlle Hermet pointent à la deuxième place du classement, derrière l’Angleterre. Comme leurs rivales, elles sont les dernières du Tournoi à être encore invaincues, et les seules à disposer d’un goal-average positif. Les Bleues sont donc dans les pas des Anglaises, mais ces dernières impressionnent. En trois rencontres, elles ont inscrit pas moins de 189 points (dont 31 essais), pour seulement 10 encaissés. Les Bleues en comptent 107 marqués (15 essais) pour 19 encaissés. Ce ne sont certes que des chiffres et ils ne peuvent en rien présupposer du résultat d’une possible finale qui se jouera à Bayonne, dans un stade Jean-Dauger chauffé à blanc et totalement acquis à la faveur des Tricolores. Mais de toute évidence, l’ogre anglais est au rendez-vous. On attendait avec impatience son derby avec le pays de Galles, qui a récemment changé d’ère en annonçant, en janvier dernier, la signature historique de douze contrats pros pour ses joueuses. Les Galloises avaient d’ailleurs validé ces progrès structurels en remportant deux victoires sur les deux premières journées (en Irlande et contre l’écosse). Cela ne les a pas empêchées d’être balayées 58 à 5 par les Anglaises, qui roulent sur toutes leurs adversaires...

202 plaquages en Écosse mais 16 pénalités concédées

Les Bleues, elles, sont encore en quête de leur match référence. Certes, elles sont revenues vainqueures de leur déplacement en écosse (8-28), là où elles avaient connu une vraie désillusion il y a deux ans (match nul 13-13). Pour autant, il n’y a pas eu d’effusion de joie au coup de sifflet final. Les Bleues étaient peut-être frustrées de n’avoir inscrit aucun point en deuxième mi-temps, ou d’avoir concédé un total de seize pénalités. Un chiffre qui pourrait être rédhibitoire face à un adversaire d’un calibre supérieur comme le sont les Galloises ou les Anglaises. Une statistique qui s’explique aussi par la faible possession des Bleues (37 %), contraintes de plaquer à 202 reprises contre l’écosse. Pas de quoi lever les bras au ciel, effectivement...

Drouin ou Trémoulière, deux options à l’ouverture

Le point positif, c’est que la défense des Tricolores est toujours aussi performante, avec un 92,6 % de réussite et six plaquages dominants en prime. Idem pour la touche, avec encore trois lancers adverses captés. Les Bleues ont également progressé dans le jeu dans la défense, précisément comme elles ambitionnaient de le faire comme la talonneuse Laure Touyé nous l’avait expliqué dans ces colonnes avant le voyage à Édimbourg. Enfin, la dernière bonne nouvelle est que les Françaises disposent de deux demi d’ouverture de très haut niveau pour aborder la fin de la compétition : l’habituelle numéro un, Caroline Drouin qui, forte de son profil de septiste, anime comme personne l’attaque française avec ses qualités de passes et d’appuis tout en défendant très bien sa zone, mais aussi Jessy Trémoulière. Titulaire en écosse, la Clermontoise a livré une prestation de haut vol. On pourrait parler ici de son essai ou de ses deux plaquages cassés mais on préfère insister sur l’efficacité de son jeu au pied, à l’image de ses trois 50-22 tapés en première mi-temps et qui ont permis aux Françaises de faire le siège du camp adverse. Une arme qui pourrait être assurément intéressante pour les échéances à venir…

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