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Pro D2 - Nevers dans l’allure, Bourg distancé

Par Julien Veyre
  • À la lutte pour la quatrième place, Nevers valide un précieux succès à l'extérieur grâce à deux fulgurances et son pack. Bourg-en-Bresse est désormais décroché et glisse vers la Nationale.
    À la lutte pour la quatrième place, Nevers valide un précieux succès à l'extérieur grâce à deux fulgurances et son pack. Bourg-en-Bresse est désormais décroché et glisse vers la Nationale. Icon Sport - Icon Sport
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À la lutte pour la quatrième place, Nevers valide un précieux succès à l'extérieur grâce à deux fulgurances et son pack. Bourg-en-Bresse est désormais décroché et glisse vers la Nationale.

« C’était un gros défi dans des circonstances où Bourg jouait l’une de ses dernières cartouches, apprécie le manager neversois Xavier Péméja. Nous avons plié sans casser ». Pas habituée à bien démarrer ses matchs, l’USON s’est mis sur de bons rails grâce à deux essais précoces de Dumas et Plataret. Ensuite, les Neversois s’emploient à bien défendre. Et à juguler la réaction burgienne. Car ils se méfiaient du rythme que les Bressans pouvaient imposer, notamment leur « euphorie ». « Nous savions où nous mettions les pieds, souligne le capitaine neversois Thomas Ceyte. Vu la physionomie du match où nous perdons notre demi de mêlée, son remplaçant puis un ailier sur KO et avec en plus l’ambiance du stade, cela n’était pas évident. Mais nous avons fait front et rien lâché, en montrant du caractère. C’est un peu ce qui nous manquait par le passé ».

Les Neversois sont toujours restés aux commandes. Parfois en étant tout près de céder comme à la 53e minute. Où l’USB multiplie les temps de jeu et l’Uson se met à la faute. « À ce moment-là, j’ai soufflé de voir que les Bressans n’allaient pas en touche, reconnaît Xavier Péméja. Puis encore plus quand j’ai vu que la pénalité était manquée. Derrière, nous marquons. C’est peut-être une bascule de match  ». Les joueurs de la Nièvre capitalisent ensuite grâce à une mêlée dominatrice dans le deuxième acte et leur habituelle efficacité sur ballons portés. « Nous sommes sur la route de la 4e place, ce serait fantastique d’offrir un match de barrage à nos supporters », énonce dans un sourire Xavier Péméja.

Les larmes Burgiennes

Dans le camp d’en face, pas de sourire. Des larmes même pour des joueurs attachés à ce club et conscients de ne pas avoir su ou pu renverser cette montagne. Et un visage fermé pour le manager Fabrice Estebanez, très déçu de l’entame de match de ses troupes alors qu’il avait appuyé sur ce point. « Je n’ai peut-être pas le même curseur que les autres quand tu joues ton match à la vie à la mort, lance-t-il. Nous, nous sommes réveillés à la 20e. Tu perds de l’énergie à essayer de revenir. Et tu n’y arrives pas. Il y a plein de petites scories », s’agace le technicien. Un peu de naïveté en défense d’entrée, puis quelques imprécisions notamment au pied. Et malgré un gros retour après la 20e minute, cela n’a pas suffi pour rejoindre et doubler Nevers. Rouen s’échappe devant au classement, le constat est implacable. Fabrice Estebanez le reconnaît : « Nous avons un pied et demi en Nationale. »

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