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L’enseignement du week-end de Champions Cup : Toulouse et Montpellier, le point du bonheur

  • Comme le MHR, les Toulousains ont su forcer leur destin à Belfast face à l'Ulster.
    Comme le MHR, les Toulousains ont su forcer leur destin à Belfast face à l'Ulster. Sportsfile / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Toulousains et Montpelliérains ont su forcer leur destin à Belfast et à Londres pour accéder au grand 8.

Le rugby français ne pouvait pas espérer mieux en plaçant quatre de ses représentants dans le grand 8 de cette Champions Cup. Si la Rochelle et le Racing 92 avaient déjà un pied en quart après s’être imposés en déplacement dans leur derby respectif, Montpellier et Toulouse devaient aller chercher leur qualification outre-Manche. À Londres et à Belfast, les points chauds du week-end.

Le MHR, largement remanié par rapport au match aller, allait-il réussir à résister au sursaut du champion d’Angleterre, déterminé à prendre sa revanche après le 40 à 26 reçu dans l’Hérault ? Et le Stade toulousain allait-il trouver les ressources pour remonter son handicap de six points face au redoutable outsider qu’était l’Ulster ? Les bras de fer, dantesques, terribles, ont tourné à l’avantage des Français pour un petit point.

Un pion d’écart sur cent soixante minutes ! Face à des Harlequins pleins d’allant et de talent, les troupes de Philippe Saint-André ont résisté avec vaillance avant de bénéficier d’un petit coup de pouce du destin, Marcus Smith manquant la transformation décisive à cinq minutes de la fin.

PSA : « C’est assez exceptionnel »

La défaite de treize points était synonyme de victoire pour les Montpelliérains. « L’équipe a fait front et s’en sort bien avec une belle défense à la fin, sourit Fulgence Ouedraogo. Ces vingt dernières minutes étaient suffocantes. La pression était énorme mais le scénario nous a souri. Nous sommes passés par toutes les émotions : ils marquent le dernier essai, on est abattu, il rate la transformation, on reprend espoir… Certaines choses nous ont souri mais je pense qu’on s’est payé sur les deux matchs. »

Pour la plus grande fierté de « PSA » : « Quand on voit ce que nous sommes capables de faire dans le courage, l’abnégation, l’organisation collective… Il fallait être fort. On gagne ce bras de fer qui a été dur, beau. Pour le vécu de mon équipe, du MHR, c’est assez exceptionnel. » Il leur faudra être encore plus costauds à La Rochelle, au prochain tour.

La prestation des Toulousains, samedi soir, en Irlande du Nord, mérite aussi les éloges. Dans un contexte hostile et avec un XV de départ inédit, les champions d’Europe ont su forcer leur destin en gagnant par l’écart suffisant : sept points, pas un de plus. Comme souvent, leur salut est passé par des inspirations de grande classe, la dernière étant, comme une évidence, l’œuvre d’Antoine Dupont. Le roi est vivant. Et plus que jamais déterminée à garder sa couronne sur la tête.

« Les mecs ont eu de la fierté, celle de ne pas lâcher ce trophée et de jouer un quart, pouvait féliciter Ugo Mola. On sort de deux demi-finales et un titre de champion sur les trois dernières éditions. Se faire sortir en huitième en perdant trois matchs sur quatre n’aurait pas été à la hauteur de la qualité de cette équipe. » « Sur l’état d’esprit du groupe, personne n’avait envie de s’arrêter là », appuyait Dupont. Toulouse est encore en course. Ce n’est une bonne nouvelle pour personne, surtout pour le Munster, son prochain adversaire.

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