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TOP 14 - Joel Sclavi au charbon contre l'Usap

Par Romain ASSELIN
  • Face à l’Usap, l’ex droitier des Jaguares, de Pau et de Soyaux-Angoulême connaîtra sa septième titularisation depuis janvier et ses tout premiers pas rochelais. Photo Icon Sport
    Face à l’Usap, l’ex droitier des Jaguares, de Pau et de Soyaux-Angoulême connaîtra sa septième titularisation depuis janvier et ses tout premiers pas rochelais. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Dépassé lors de ses débuts en jaune et noir, l’Argentin n’a finalement pas tardé à s’imposer comme la doublure d’Atonio à droite de la mêlée. Une bouffée d’oxygène, après deux années galères.

Son polo manches courtes laisse apparaître, depuis bientôt deux ans, un imposant tatouage sur son non moins massif bras droit. Une manière, quelque part, d’imager qu’il a le cuir tanné ? Mardi, en tout cas, sur la terrasse de l’Apivia Parc de La Rochelle où il commence à se faire une place de choix, Joel Sclavi est revenu sans ambages sur les mésaventures qui l’empêchaient, jusqu’ici, d’espérer passer un cap dans sa carrière de pilier droit. Des déconvenues désormais derrière lui et qui ont naturellement participé à lui forger un mental d’acier, pas étranger à sa rapide adaptation au Top 14. Un championnat dont il n’avait qu’effleuré les spécificités, fin 2016, sous le maillot de la Section paloise, avant de partir s’aguerrir à l’échelon inférieur. C’est au moment d’y revenir une première fois, trois ans plus tard, comme joker médical coupe du monde avant de filer aux Jaguares, que les ennuis ont commencé. «Quand j’ai signé à Agen, je me suis pété l’épaule lors du premier match amical, rembobine l’Argentin. L’opération n’était pas bonne. En Argentine, j’avais très mal quand je jouais. Et quand je suis arrivé à La Rochelle, le médecin m’a dit : "Tu ne peux pas jouer !". Pour un problème aux cervicales, cette fois. C’était soit l’opération, soit un an de repos…» Au total, Sclavi sera passé trois fois sur le billard. «C’était très dur, souffle le colosse de 144 kg. Mais ça m’a endurci.»

Le jour et la nuit, côté discipline

La souffrance, Sclavi l’a éprouvée, aussi, pour son grand retour à la compétition, en janvier dernier, huit mois après sa dernière apparition sur un terrain. Pas moins de neuf pénalités concédées lors de ses quatre premières sorties avec le Stade rochelais. «J’étais en retard partout. En défense, il y a beaucoup de choses que je ne comprenais pas ou que je faisais mal », concède l’intéressé. Depuis ? Les chiffrent parlent pour lui. Une seule faute en six rencontres. Grand maître des barbecues en dehors, "Toretto" charbonne aussi, au club, pour se mettre au niveau. Au point de s’installer, déjà, comme numéro 2 dans la hiérarchie des droitiers du club à la caravelle derrière l’indéboulonnable Uini Atonio – un "modèle" à qui "il fait tout" pour ressembler – mais devant Guram Papidze et Ramiro Herrera.

Reste à conjurer le sort en sélection nationale pour celui qui a rejoint La Rochelle sur les conseils d’un ancien de la maison (2008-2011) : Andrés Bordoy, son ex-coach à Pau et aux Jaguares, fortement pressenti comme adjoint du futur patron des Pumas Michaël Cheika. Un signe du destin pour Sclavi, au parcours intimement lié à celui de son compatriote ? Forfait lors des deux dernières éditions du Rugby Championship, le pilier de 27 ans l’espère autant qu’il veut rattraper, au plus vite, le temps perdu. Dans le sillage d’Atonio, le statut d’international lui tend plus que jamais les bras.

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