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TOP 14 - Lucas Peyresblanques veut s’offrir une belle sortie avec Biarritz

Par Pablo ORDAS
  • En bon conducteur de maul, il tentera de mener les siens dans ce duel face au Racing 92
    En bon conducteur de maul, il tentera de mener les siens dans ce duel face au Racing 92 Icon Sport - Icon Sport
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À la fin de la saison, le talonneur quittera le Biarritz olympique. Avant ça, il souhaite clôturer comme il se doit cette aventure dans son club de cœur.

C’était dans les tuyaux depuis maintenant plusieurs semaines. La nouvelle a été officialisée vendredi dernier, par Jean-Baptiste Aldigé. Lucas Peyresblanques quittera le BO au mois de juin, puisqu’il s’est engagé avec le Stade français pour les quatre prochaines saisons. À Paris, le Peyrehoradais retrouvera un certain Gonzalo Quesada, qui l’a lancé chez les professionnels pendant la saison 2017-2018. Avec Hirigoyen, Arrate ou Hamdaoui, les soldats roses auront d’ailleurs un accent biarrot à la rentrée 2022 et de toute évidence, c’est un gros coup qu’a réalisé, là, le club de la capitale.

Cinq ans et 79 matchs après ses débuts chez les professionnels, Lucas Peyresblanques est désormais un talonneur qui monte en puissance, un des gros potentiels au poste en France et un garçon qui se devait de rester dans l’élite du rugby français. «Il n’a rien à faire en Pro D2. Maintenant, il doit confirmer en Top 14, et même pousser un peu plus haut», glisse Matthew Clarkin.

Capitaine du BO sur cette fin de saison

«Quitter Biarritz, ma famille et laisser le club descendre en Pro D2, c’est triste, reconnaît le talonneur. Mais je vais retenir le positif de toutes ces années-là. Je ne peux que remercier le BO pour tout ce qu’il a fait pour moi.» Puissant ballon en main, l’ancien international moins de 20 ans s’est affirmé, cette saison, comme un homme fort de l’équipe basque. Il s’est vu confier, à plusieurs reprises, le brassard de capitaine et il le portera une nouvelle fois samedi à Nanterre. «C’est loin d’être le mec le plus bavard de l’équipe, mais il a une très forte crédibilité vis-à-vis de ses coéquipiers. C’est un leader par l’exemple», explique Matthew Clarkin.

S’il avait déjà occupé ce rôle chez les jeunes, il n’avait jamais été capitaine les années passées en Pro D2. «Même si ça rajoute un peu de responsabilités, ça ne change pas grand-chose», assure-t-il. Cependant, on peut voir, dans ce brassard, un signe de reconnaissance pour un joueur qui a gravi les échelons au BO, des cadets jusqu’à l’équipe une. «C’est flatteur de pouvoir être capitaine, mais je reste très humble par rapport à ça, poursuit-il. Ce n’était pas un objectif. Le mien, sur cette fin de saison, est d’aider au mieux l’équipe, prendre du plaisir avec les copains et rendre fiers les supporters ou ma famille qui seront là jusqu’au dernier match…»

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