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TOP 14 : Nyanga : "Ne nous trompons pas d’objectif"

Par Marc DUZAN
  • Les Franciliens de Teddy Thomas ne doivent pas se tromper de combat et assurer la qualification en Top 14 avant de penser à la Champions Cup.
    Les Franciliens de Teddy Thomas ne doivent pas se tromper de combat et assurer la qualification en Top 14 avant de penser à la Champions Cup. Icon Sport - Icon Sport
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Qualifié pour les quarts de finale de Champions Cup, le Racing 92 a, avant de basculer en mode phase finale, deux rencontres majeures à négocier en championnat. Voici pourquoi…

Peu après la dernière victoire un rien fadasse face au Stade français, lors du huitième de finale retour de coupe d’Europe, Laurent Travers disait : «Il reste quatre matchs de championnat. Il nous faut en gagner trois pour arracher la qualification en Top 14.» Comprenez par là que la réception de Biarritz samedi après-midi, ou le voyage à Pau quelques jours plus tard, ont autant d’importance aux yeux des Racingmen que l’échéance majeure se dessinant en coupe d’Europe, dans quinze jours et face aux Anglais de Sale. À ce sujet, le directeur sportif du club ciel et blanc Yannick Nyanga nous confiait en début de semaine : «Ne nous trompons pas d’objectif. Avant le quart de finale contre Sale, il y a deux matchs très importants en championnat, face à Biarritz à Paris-La Défense-Arena et dans la foulée, à Pau. Si nous ratons ces deux rencontres, nous allons au-devant de très grosses désillusions. On a bien vu dans ce championnat que tous les matchs étaient difficiles. Tous, sans exception. Même le Stade toulousain, lorsqu’il a rentré ses internationaux à Castres, a galéré, quittant le Tarn avec zéro point. C’est dire la difficulté de l’exercice. Personne n’a de marge. Je dis bien personne.» Et surtout pas le Racing, qui souffle depuis des mois le chaud et le froid sur son territoire et au-delà. Nyanga poursuit ainsi : «Cette saison est jusqu’à présent sinusoïdale. On alterne le très bon et le très moyen. Je pense au déplacement victorieux à Northampton en coupe d’Europe puis au voyage totalement raté à Perpignan. Par moments, on est trop spectateurs alors qu’on ne devrait pas l’être : on devrait avoir la froideur d’enchaîner les défis et de trouver les solutions à ceux-ci. Les choses ne se font pas seules. Notre point de progression, il est donc essentiellement sur nous-mêmes.»

Le Racing doit faire fi de l’environnement

Avant d’aborder le sprint final de cette saison un rien étrange, le Racing devra aussi monter le curseur dans le combat d’avants, un secteur où il a souffert face au Stade français le week-end dernier, puis apprendre à faire fi d’un environnement attendant monts et merveilles d’une équipe considérée à juste titre comme une des grosses cylindrées du continent européen. Yannick Nyanga conclut ainsi : «Pour avoir été joueur, je n’écoutais pas trop ce qu’il se disait ou s‘écrivait sur moi. En clair, on ne devrait pas être touchés par des qualificatifs, qu’ils soient bons ou mauvais. Si on a envie de nous appeler "galactiques", c’est très bien. Mais ça ne devrait pas nous atteindre. Car ce ne sont pas les qualificatifs qui font les grandes équipes. Et puis… "Quoi ? "Ce terme de "galactiques" ne veut rien dire. On a effectivement une belle ligne de trois-quarts mais si nous sommes galactiques, que serait Toulouse, Montpellier ou La Rochelle, alors ?»

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