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Céline Ferer : « Tuer leurs mauls dans l’œuf »

Par Baptiste Barbat
  • Forfait au début du Tournoi, « la grande » deuxième ligne du Stade toulousain aux cinquante sélections, résiste à la concurrence et au turnover pour s’installer depuis des années comme titulaire indiscutable.
    Forfait au début du Tournoi, « la grande » deuxième ligne du Stade toulousain aux cinquante sélections, résiste à la concurrence et au turnover pour s’installer depuis des années comme titulaire indiscutable. SUSA / Icon Sport - SUSA / Icon Sport
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Forfait au début du Tournoi, « la grande » deuxième ligne du Stade toulousain aux cinquante sélections, résiste à la concurrence et au turnover pour s’installer depuis des années comme titulaire indiscutable.

Céline, diminuée, vous avez manqué le début du Tournoi, comment l’avez-vous vécu ?

J’avais un kyste à un rein, donc j’étais forfait pour le début du Tournoi. C’était compliqué au début mais il faut se faire à l’idée. Et puis juste après l’annonce du groupe, j’ai reçu un avis positif du médecin. J’ai prévenu le staff et quelques jours après, malheureusement pour elle, Charlotte Escudero s’est blessée, et j’ai été appelée.

Après un début de Tournoi en dents de scie, vous revenez d’une semaine de repos. C’était bénéfique ?

On savait que ce serait un premier bloc de tests, de rotation, donc forcément tout n’était pas parfait. Là, nous avons quatre-cinq jours de repos qui ont vraiment fait du bien. On a la tête fraîche.

La concurrence est rude notamment dans tous les postes du pack. Le staff a essayé beaucoup d’attelages, mais vous en faites toujours partie. Quel est votre secret ?

Moi je ne sais pas, il faut demander au staff. J’ai un profil un peu plus rare je pense. Je suis un peu plus aérienne et moins puissante que les autres. J’ai aussi ma polyvalence avec le poste de troisième ligne qui parle pour moi.

Depuis longtemps vous êtes associée à Audrey Forlani, ce week-end ce sera avec Madoussou Fall qu’on voit de plus en plus en Bleu. Qu’est-ce que ça change de jouer avec l’une ou l’autre ?

Pour moi ça ne change rien. Après, ce sont deux joueuses très performantes dans deux styles différents. « Fofo » vous ne la verrez pas mais elle va se démener sur toutes les tâches de l’ombre. On a nos habitudes et nos repères ensemble, c’est ma partenaire d’échauffements. Madoussou, on s’en sert plus comme une perce-muraille et ça fonctionne super bien.

À quoi vous attendez-vous face aux Galloises ?

On s’attend à du combat, de l’engagement, face à un pack qui a beaucoup de densité physique. On s’attend à énormément de batailles surtout dans les vingt premières minutes. Après on sait qu’après les touches, dans 90 % des cas elles enchaînent par un maul qu’elles maîtrisent plutôt bien. Mon rôle sera de tuer leurs mauls dans l’œuf, dans les airs dès la touche. Sinon ça se passera au sol. Mais le maul, c’est un de nos points forts aussi donc on ne s’en fait pas.

Le match aura lieu un vendredi soir, ça change quelque chose pour vous ?

C’est vrai que ce sera une première pour nous. La journée sera longue et il faudra être patientes. On préfère les matchs de 15 heures, on a notre routine, mais ça va nous changer un peu.

Ce dernier match contre l’Angleterre est dans toutes les têtes depuis des mois. Vous y pensez souvent ?

C’est sûr qu’on y pense depuis longtemps. Je vais faire une réponse bateau mais on doit prendre les matchs les uns après les autres. Sinon ce dernier match ne servira à rien. Donc on reste focus sur le pays de Galles, on prend vraiment ce match comme une demi-finale donc il ne faudra pas se manquer. 

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