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Top 14 - Clermont, un échec qui mate

  • Les Clermontois ont peut-être dit adieu au top 6 sur la pelouse de Castres.
    Les Clermontois ont peut-être dit adieu au top 6 sur la pelouse de Castres. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’ASM a terminé fanny après avoir reçu une leçon stratégique. Un revers sec plus que fâcheux qui la contraint à réaliser un sans-faute et à prier pour accéder au top 6.

« C’est un sacré défi pour le groupe qui va devoir se sublimer pour aller chercher sa meilleure performance à l’extérieur de la saison. » Avant de se déplacer à Castres, Jono Gibbes avait placé le curseur très haut. Après match, le constat n’en était que plus accablant : ses protégés n’ont pas été en mesure d’inscrire le moindre point au classement ni même au tableau d’affichage.

Alors, oui, l’ASM était privée d’une dizaine de cadres, de Lavanini à Moala en passant par Penaud et Raka. Oui, Castres était invaincu depuis dix-neuf rencontres à domicile. Oui, la météo a brouillé les cartes et faussé en partie le jeu. Mais ces circonstances atténuantes valent peu face au jugement : Clermont a perdu ce qui ressemblait à un huitième de finale.

Le pire là-dedans ? Les Auvergnats ont été nettement dominateurs en mêlée fermée – six pénalités infligées à Castres, se sont créé les occasions les plus franches et ont davantage tenu le ballon. Mais samedi, à Pierre-Fabre, il n’était pas tant question de bras de fer ou de jeu de passes que d’une partie d’échecs. En la matière, les Clermontois ont reçu une leçon. Ils avaient pourtant toutes leurs armes avec Morgan Parra, Camille Lopez et Jean-Pascal Barraque. Problème : les maîtres du jeu, si précieux depuis le début de la saison pour maintenir le cap, ont dévissé au moment fatidique : il y a eu cette première pénaltouche non trouvée par Camille Lopez d’entrée, l'unique pénalité tentée manquée par Morgan Parra, la succession de coups de pied trop longs ou trop neutres après le repos, ces petits par-dessus ou ces diagonales manquant à chaque fois d’un brin de précision.

Jeu au pied : de la quantité, pas de qualité

Le pied était l’arme fatale du jour. Les visiteurs l’ont utilisé en quantité mais sans trouver de la qualité. Et comme le triangle arrière jaune et bleu a perdu la bataille des airs, face à Dumora, Palis et compagnie, le dénouement était devenu inévitable. Et ce malgré une débauche d’énergie remarquable. « C’est plus la stratégie que l’investissement qui a fait défaut », souffle Etienne Fourcade. « La différence entre eux et nous est venue de la capacité à gagner du terrain par la longueur du jeu au pied et à mettre la pression », confirme Jono Gibbes. Échec et mat pour l’ASM pour cette fois.

Et pour la qualification ? « On a pris un petit coup derrière la tête », avance Rabah Slimani. « Nous n’avons plus notre sort entre les mains », sait Etienne Fourcade. Et au moment de tenir ces propos, le Racing, Lyon et Toulon, leurs principaux adversaires directs, n’avaient pas encore gagné...

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