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Top 14 - Biarritz : et au milieu des coups de sang, joue Francis Saili...

  • Le centre Francis Saili s'est montré épatant avec le BO.
    Le centre Francis Saili s'est montré épatant avec le BO. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Au-delà des coups de gueule et coups de sang ayant émaillé l’après-match des Biarrots, on retiendra la performance de Francis Saili, épatant face à deux monstres sacrés du Top 14…

Il serait fou de croire que le Biarritz olympique, écrasé 40 à 7 à Nanterre, doit sa récente défaite à des erreurs d’arbitrage. Il serait insensé de penser qu’avec quelqu’un d’autre que M. Gasnier au sifflet, les coéquipiers de Lucas Peyresblanques auraient vaincu la grosse Bertha de Jacky Lorenzetti.

Malgré tout, le staff, les joueurs et les dirigeants biarrots se sont bel et bien estimés lésés par l’arbitrage de M. Gasnier et l’ont dit tout haut, en conférence de presse. Matthew Clarkin, le manager, l’a fait à la Néo-Zélandaise : « Au niveau de l’arbitrage, il y a des choses que nous n’avons comprises. Le match ne se joue pas là-dessus mais c’est frustrant, incontestablement ».

Dans la foulée, le président du BOPB Jean-Bapiste Aldigé est entré dans la danse, moins mesuré que son bras droit : « Je regrette qu’à Nanterre, on ait été managés et non arbitrés. Chaque semaine, la commission de l’arbitrage nomme des mecs. Elle se dit : « Le BO, c’est le dernier du championnat, on va donc lui mettre le plus nul. » Alors, on se retrouve avec des gens comme ça. C’est dommage, nos joueurs qui se battent comme des lions tous les week-ends méritent mieux. Le Racing était cent fois meilleur, il n’y a pas photo et ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais avec une somme de décisions lunaires, M. Gasnier a remis nos adversaires dans le match. Moi, j’appelle ça le pouvoir de l’image. Quand Lucas Peyresblanques revêtira le maillot du Stade français, il aura l’impression de rouler sur tout le monde et de redécouvrir les arbitres ».

Francis Saili vaut tout l’or du monde

D’ici peu, Jean-Baptiste Aldigé sera à n’en pas douter convoqué par la commission de discipline de la Ligue Nationale de Rugby pour ses propos et nul ne s’en offusquera. Pas même lui, semble-t-il.

Au-delà des polémiques et des coups de gueule, on retiendra pourtant du dernier déplacement des Biarrots qu’il fut plutôt encourageant; que cette équipe, mobile et joueuse, est bâtie pour ce genre de match débridé et ce type de pelouse 2.0 ; et que Francis Saili, après avoir joué avec Fickou et Vakatawa comme un chat avec des souris, vaut probablement le million d’euros que réclament les dirigeants biarrots à ceux qui voudraient racheter les deux dernières années de contrat de l’ancien All Black…

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