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Coupe du Monde : qui sont les favoris ? Le Nord sourit, le Sud grimace

Par Vincent FRANCO
  • Les Irlandais avaient battu les All Blacks en novembre. Photo Icon Sport
    Les Irlandais avaient battu les All Blacks en novembre. Photo Icon Sport
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À ce jour, les sélections européennes, surtout la France et l’Irlande, ont le vent en poupe. Au contraire, c’est le temps de la grimace dans l’hémisphère sud, en panne de résultats.

Imaginez un peu. Le 28 octobre 2023, une nation européenne soulève le trophée Webb-Ellis sur la pelouse du Stade de France. Une hypothèse difficilement imaginable il y a encore quelques années, mais les dernières tendances de la planète ovale nourrissent bon nombre d’espoirs quant à un deuxième sacre pour l’Europe. Jamais ou presque, les sélections du vieux continent n’ont paru aussi proches d’imiter l’Angleterre, sacrée en 2003 en terres australiennes. Les résultats récents poussent à l’optimisme. Personne n’a oublié les victoires irlandaises et françaises face aux All Blacks ou encore "l’exploit" de l’Écosse face à l’Australie. Bien évidemment, le XV de France et le XV du Trèfle s’avancent à ce jour comme les deux principaux prétendants au titre côté européen. Leur dernière bataille durant le Tournoi des 6 Nations n’a pas fait baisser l’ambition et l’attente qui règnent autour de ces deux sélections depuis plusieurs mois. Sans être un poil chauvin, les Bleus, à domicile, semblent avoir la faveur des pronostics, mais la route est encore longue…

Ne pas enterrer l’Angleterre

Et ces Anglais alors ? Eh bien force est de constater que le XV de la Rose ne se porte pas au mieux en ce moment. Un jeu décrié, un sélectionneur contesté, la sélection anglaise se fait discrète à dix-sept mois de la compétition. Outsider vous avez dit ? Possible. Mais gare aux joueurs d’Eddie Jones. Ceux qui ont un peu de mémoire se rappelleront des résultats de la sélection sud-africaine, un an et demi avant son sacre au Japon. L’Angleterre a tout pour être la "surprise" de cette Coupe du monde, tant peu de personnes l’attendent au sommet. Le XV de la Rose a une dizaine de rencontres pour se remettre la tête à l’endroit, lui qui sort de deux Tournois avec trois défaites au compteur en cinq matchs. Seul le succès arraché dans les dernières minutes face aux Springboks à l’automne offre quelques lueurs d’espoirs aux supporters anglais.

Le sud dans le doute

Trois défaites en trois matchs à l’automne pour l’Australie, un revers en Angleterre pour l’Afrique du Sud et deux défaites pour les All Blacks face à l’Irlande et la France. C’est peu dire que les derniers résultats des nations du Sud ne poussent pas à l’optimisme de l’autre côté de la planète. Enfin, les Pumas argentins, habitués à performer en Coupe du monde, semblent en perte de vitesse depuis de longs mois maintenant. En 2015, lors du Mondial anglais, le carré final était constitué des quatre nations de l’Hémisphère sud. Ce temps semble désormais révolu. La pandémie du Covid-19 a fortement impacté le Super Rugby, qui a explosé en plein vol. Poussant par exemple les clubs sud-africains à l’exil dans l’United Rugby Championship. Le manque de compétitivité dans les championnats domestiques se ressent sur la pelouse lorsque la tunique de la sélection nationale est enfilée. Il reste encore du temps, mais l’hémisphère sud, dans sa globalité, va rapidement devoir retrouver de l’allant, au risque de devoir baisser la tête comme ce fut le cas en novembre.

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