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Top 14 - Fin cruelle pour Montpellier

  • Top 14 - Benoît Paillaugue, demi de mêlée de Montpellier
    Top 14 - Benoît Paillaugue, demi de mêlée de Montpellier Icon Sport - Alexandre Dimou
Publié le Mis à jour
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Dominés en première période et mal inspirés dans leur jeu au pied, les Montpelliérains ont été à deux doigts de renverser le cours des événements.En vain.

Jean-Baptiste Elissalde nous avait prévenus. En milieu de semaine, dans l’émission ViàRugby diffusé sur la chaîne ViàOccitanie, l’entraîneur des trois-quarts héraultais avait tiré un petit signal d’alarme, en indiquant que son effectif, malgré d’excellents résultats et notamment une qualification en quarts de finale de Champions Cup, était dans le creux de la vague : « On est un peu dans le creux de la vague physiologiquement car je crois qu’on a laissé beaucoup d’énergie en route, notamment quand nous avons eu cette période d’invincibilité. Sans langue de bois, l’UBB est un peu plus structuré que nous, ils ont des facteurs X que nous n’avons pas encore… »

Pour tout vous dire, on n’a pas cru le technicien. On se disait au contraire que le staff avait tout prévu pour préserver au maximum son effectif, à l’image des treize changements opérés dans le XV de départ pour le huitième de finale retour au Stoop Twickenham.

 

Coup de fatigue ?

 

Sauf que de toute évidence, l’entraîneur des trois-quarts était bien mieux placé que nous pour évoquer la forme actuelle de ses troupes. Et assez rapidement, les craintes de l’ancien demi de mêlée du XV de France se sont confirmées. Habituellement dominants sur la ligne d’avantage, les Cistes ont passé toute la première mi-temps à buter sur un mur. Contrés dans le jeu à la main, ils se sont essayés au pied. Sans succès, à l’image de ces mauvais jeux au pied de Paillaugue, Garbisi et Rattez. Ajoutez à cela des fautes commises dans leur camp qui offrirent des pénalités à Maxime Lucu, et vous comprendrez pourquoi le MHR était derrière au score à la pause.

La situation était finalement bien résumée par Benoît Paillaugue qui déclarait ceci au micro de Canal + à la pause : « On est timorés, on fait trop de fautes, on n’arrive pas à mettre notre jeu en place parce qu’on est trop sous pression. Il faut mettre plus de rythme et de déplacement parce qu’on arrive pas à les contourner. » Sauf qu’ils n’y sont jamais parvenus… Après avoir enchaîné autant d’exploits, le MHR aurait-il un coup de fatigue ? Possible. Et humain, après tout. Mais bien malvenu.

Vous êtes hors-jeu !

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