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XV de France : in fine, qui décide dans le staff ?

  • Le staff des Bleus est composé de nombreux techniciens.
    Le staff des Bleus est composé de nombreux techniciens. Icon Sport
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Un staff de près de 30 personnes, ça peut vite tourner à la cacophonie. Pour s’en prémunir, les domaines de compétences sont clairement spécifiés. Et à la fin, c’est le patron qui tranche...

Qui prend les décisions ? Voilà bien le genre de sujets sur lesquels n’importe quel staff, du plus haut au plus bas niveau, demeure susceptible de s’écharper. Parce que les décisions sont toujours soumises à différentes sensibilités et demeurent logiquement tributaires d’une hiérarchie, mais aussi a contrario parce qu’au niveau international, une seule tête pensante (fut-elle la meilleure du monde) ne saurait réussir sans déléguer… Voilà pourquoi, à notre modeste opinion, le succès actuel du staff des Bleus réside aussi bien dans la limpidité de son organisation en ce qui concerne les décisions importantes que dans sa capacité à déléguer, notamment au niveau du sportif.

En ce qui concerne ces décisions « importantes » qui relèvent de l’organisation des plannings hebdomadaires aux grands axes de communication ? C’est évidemment le tandem Ibanez-Galthié qui s’y colle en relation avec leurs subalternes (le rôle de Thibaut Giroud en tant que directeur de la performance tenant à ce titre une importance capitale, notamment en ce qui concerne la répartition des charges de travail et des temps off). Ce qui n’empêche aucunement les adjoints de glisser quelques suggestions, dont Galthié peut tenir compte (ou pas) en son âme et conscience…

De même, en ce qui concerne le « sacré » (entendez par-là les activités hors-rugby, et notamment tout ce qui relève de la convivialité) le principal référent demeure Raphaël Ibanez, ce qui n’empêche évidemment pas toutes les propositions émanant du staff ou même des joueurs d’être soumises, avant d’être approuvées ou retoquées par les grands décideurs.

Galthié pour trancher, après un travail en connexion de tout le staff

Mais en ce qui concerne le sportif, alors ? Si le mot « connexion » revient si régulièrement dans les discours de Laurent Labit, William Servat, Karim Ghezal, Shaun Edwards ou encore Vlok Cilliers, ce n’est évidemment pas par hasard… En effet, si chacun des entraîneurs dispose de tâches spécifiques, tous savent pertinemment qu’ils dépendent des uns des autres, ce qui les oblige naturellement à échanger lorsqu’il s’agit de mettre en place leurs stratégies, qu’elles soient offensives ou défensives.

À titre d’exemple, Laurent Labit a forcément besoin d’échanger avec Karim Ghezal s’il a observé une faille pour lancer le jeu après touche, tandis que Vlok Cilliers doit accorder ses violons au sujet du jeu au pied avec le spécialiste de la défense Shaun Edwards. Et on en passe, bien entendu…

Cette bonne connexion entre les coachs (rendue possible par l’accumulation de datas et de vidéos par la cellule dédiée à cet effet) permettant au final de mettre en place une stratégie globale validée par les joueurs au travers des multiples réunions avec les groupes de leaders, en fonction de laquelle le staff dessine son XV de départ et ses finisseurs, les éventuelles hésitations entre deux hommes se voyant tranchées par le boss Fabien Galthié. Et force est ici de constater que depuis trois ans, celui-ci n’a pas commis beaucoup d’erreurs…

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