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Clermont : un bonus, puis un miracle

  • Cheikh Tiberghien et la jeune génération clermontoise vont jouer leurs dernières cartes pour tenter d’accrocher une qualification. Photo Icon Sport
    Cheikh Tiberghien et la jeune génération clermontoise vont jouer leurs dernières cartes pour tenter d’accrocher une qualification. Photo Icon Sport
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Contraints à un sans faute orné de trois bonus lors des trois dernières journées, les Auvergnats seront aussi dépendants des résultats de leurs concurrents.

S’il faut bien voir un avantage dans le zéro pointé concédé par l’ASM à Castres le week-end dernier, ce serait probablement celui-ci : désormais, les Clermontois n’ont plus le moindre calcul à faire. Enfin, pas tout à fait, puisqu’avec cinq points de retard sur la 6e place, les Auvergnats sont devenus intimement dépendants des résultats des autres. Mais, au moins, en ce qui concerne l’approche de leurs propres matchs, les coéquipiers de Morgan Parra n’ont plus de question à se poser : d’ici la fin de la saison, ceux-ci ne peuvent se permettre d’autre résultat que des victoires bonifiées s’ils souhaitent encore rêver. Ce à quoi ils semblent au moins déterminés, à en écouter leurs discours à chaud de la semaine dernière…

"On a pris un petit coup derrière la tête en repartant de Castres avec zéro point, mais on n’est pas assommés, affirmait le pilier Rabah Slimani. Il nous reste trois matchs et on doit faire un gros effort si on veut se qualifier." "Même si on n’a pas notre sort entre nos mains, on peut encore y croire, prolongeait de son côté le talonneur Étienne Fourcade. Notre calendrier n’est pas si mauvais, avec deux matchs à domicile et un déplacement à Biarritz. Rien n’est encore impossible."

Les "ondes positives" de Vichy

Méthode Coué ou vrais dons de divination ? Seul l’avenir le dira, au vrai. En tout cas, comme consciente qu’il lui fallait changer quelque chose pour modifier la trajectoire de sa fin de championnat, l’ASM a pris l’initiative de délocaliser son entraînement de mardi à Vichy, à une heure de route de leur centre d’entraînement. Une contrainte supplémentaire qui visait surtout à casser la routine, et surtout faire le plein "d’ondes positives" avant la réception du Stade français, à en écouter l’entraîneur des trois-quarts Xavier Sadourny.

"Dans les moments difficiles comme ceux que nous sommes en train de traverser, c’est toujours bon de se sentir soutenus, avouait le trois-quarts Cheikh Tiberghien. On sait bien que si ce n’est pas facile pour nous, ça l’est encore moins pour eux. C’est aussi et surtout pour eux que l’on doit tout donner." Une mission (quasi) impossible dont le talonneur Yohan Beheregaray mesurait toute l’ampleur, du haut de ses six ans d’expérience à l’ASM. "Depuis que je suis là, c’est la première fois que nous vivons ce genre de situation. La plupart du temps, nous étions à la lutte pour les deux premières places, ou a minima bien placés dans le top 6. Et en 2018, la seule année où nous ne nous sommes pas qualifiés, nous savions depuis longtemps que nous serions éliminés. Mais être dans l’inconnu comme ça à trois matchs de la fin, personne dans l’effectif n’avait encore connu ça. Ça rajoute des inconnues, mais honnêtement, pas tant que ça. Notre job, c’est toujours d’être le plus performant possible sur le terrain."

À la nuance près qu’en fonction des autres résultats, être performant pourrait malheureusement ne pas suffire…

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