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Comme si de rien n’était, à La Rochelle ?

Par Romain ASSELIN
  • Tawera KERR-BARLOW (Stade ROCHELAIS).
    Tawera KERR-BARLOW (Stade ROCHELAIS). Icon Sport - Icon Sport
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Malgré un discours policé, presque détaché, le Stade rochelais serait inspiré d’arrêter les frais face à son bourreau toulousain, à l’approche des phases finales.

"Si on fait un complexe face à Toulouse ? (Moment de flottement) Cette question…" Pierre Bourgarit avait ri (très) jaune, ce 5 septembre 2021, soir d’entame de l’exercice en cours et surtout soir d’énième défaite (16-20) face à Toulouse. La sixième de rang, tout match confondu. Et le talonneur maritime, à chaud, de glisser d’un ton ironique : "La prochaine fois qu’on les jouera, j’espère qu’on mettra fin à cette série. Ça fera parler les journalistes." Un semestre plus tard, nous y voilà, face aux attendues retrouvailles entre les deux mastodontes qui avaient roulé sur le Top 14 et la Champions Cup, la saison passée. À ceci près qu’au sein du club à la caravelle, on jure finalement ne pas en faire tout un fromage, de la suprématie adverse.

"Pas un évènement spécial"

"Ce déplacement, il ne faut pas en faire un évènement spécial, confiait le même "Bourga", récemment, à RMC Sport. Je ne pense pas que c’est au Stadium qu’on va aller jouer notre qualif. On va y aller en toute humilité. Eux ont besoin de prendre des points, on ne va pas commencer à aller dire qu’on va aller faire le casse du siècle à Toulouse."

Ne comptez pas, non plus, sur Ronan O’Gara pour sortir publiquement du cadre. "C’est peut-être bizarre pour vous mais, moi, je sais exactement ce que je vais dire à mes joueurs : la préparation pour Toulouse, c’est exactement la même que contre Perpignan", arguait le patron du staff maritime, dans la foulée du succès face à l’Usap (32-16), samedi dernier. Un discours de façade ? Ne seront-ils pas remontés comme des coucous, les Rochelais, au moment de défier leur bête noire, contre laquelle ils n’ont gagné qu’une fois depuis l’automne 2017 ?

En grattant un peu, il va de soi que la perspective de briser cette spirale infernale – avant de potentiellement retrouver Toulouse en phases finales, comme l’an passé, sur les deux tableaux – ne laisse pas insensible. "Il ne faut pas se prendre la tête et essayer d’inventer le rugby mais on devrait quand même se faire remonter les bretelles, concède Jules Favre. Je les vois arriver, les petites piques, histoire de chauffer les mecs. Du genre "ça fait deux qu’ils nous battent, vous êtes des pipes". Il y en a deux trois, ça va les énerver, ce sera peut-être bénéfique (rires). Nos leaders vont jouer là-dessus et ils ont raison car si on ne se sent pas piquer…"

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