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Top 14 - Le Stade français est encore bipolaire

  • Inexistants lors du premier acte, les soldats roses se sont tout aussi inexplicablement révoltés après la pause
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Inexistants lors du premier acte, les soldats roses se sont tout aussi inexplicablement révoltés après la pause, passant à deux doigts d’un improbable exploit.

Paris aurait-il besoin d’un psy ? Déjà bien branché sur la question, le manager des Soldats roses Gonzalo Quesada doit se la poser plus que jamais, au sortir du match livré par ses protégés sur la pelouse de Marcel-Michelin. Comment, en effet, expliquer l’apathie affichée par ces derniers lors du premier acte, alors qu’ils avaient clamé toute la semaine vouloir jouer le coup à fond afin d’aller chercher une huitième place éventuellement qualifiable pour la Champions Cup ? Pour tout dire, on sèche, et ce qui nous rassure, c’est que Gonzalo Quesada n’en savait pas beaucoup plus que nous. « Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes après ce match, on a réalisé une première période beaucoup trop faible pour l’emporter au Michelin. Il faut d’abord rendre leurs mérites aux Clermontois, qui nous ont beaucoup embêtés dans les rucks en première période et nous ont dominés en conquête, même si nous encaissons à mon sens des essais un peu trop faciles. »

Un réveil trop tardif et beaucoup de casse

Mais là où cas du docteur Hyde parisien s’avère particulièrement étrange ? Il est que c’est à 22-5 à la pause, alors que tout semblait perdu et que les Parisiens n’avaient objectivement plus aucune raison de se faire mal, que ces derniers ont sorti la tête de l’eau. Infligeant au passage un 21-0 à l’ASM, tout proche de faire basculer la partie dans leur sens… Incroyable ? Pas tout à fait : « Les sorties sur blessure des deux centres de l’ASM avaient obligatoirement causé des difficultés de réorganisation dans leur ligne défensive, il s’agissait pour nous de les exploiter. On s’y est mieux adaptés en deuxième période, en attaquant un peu plus loin des rucks. De fait, notre deuxième période a beaucoup plus ressemblé à ce que nous souhaitions mettre en place. Malheureusement, il faut jouer 80 minutes, pas 40… Si nous y étions parvenus, je pense que le résultat aurait été tout autre. » De bon augure pour les deux dernières rencontres, malgré tout ? On le jurerait, si le Stade français n’avait lui-même dû faire face à de nouvelles blessures, à des postes particulièrement sensibles. « En troisième ligne, on a déjà perdu Burban, énumérait Quesada. Là, on a cassé Gray dès la 2e, avant de voir Briatte quitter la pelouse à la fin. En outre, nous avons Latu qui est suspendu jusqu’à la fin de la saison, et Panis s’est fait mal aux cervicales… J’espère qu’il va réussir à récupérer pour être avec nous à La Rochelle dans trois semaines car sinon, nous n’aurons plus qu’un talonneur à disposition. Ce serait quand même bien de terminer la saison avec 23 joueurs qui évoluent à leur poste. » Encore que lorsqu’il s’agit de Paris, on ne saurait même plus dire s’il s’agirait vraiment d’un handicap… 

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