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Top 14 - Un Lyon à réaction

Par Sébastien FIATTE
  • Impressionnant face au leader montpelliérain, le Lou s’est offert un véritable festival offensif avec pas moins de cinq essais inscrits en commençant par celui de Charlie Ngatai, quatre minutes après le coup d’envoi.
    Impressionnant face au leader montpelliérain, le Lou s’est offert un véritable festival offensif avec pas moins de cinq essais inscrits en commençant par celui de Charlie Ngatai, quatre minutes après le coup d’envoi. Icon Sport - Johnny Fidelin
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Loin du visage grimaçant montré un mois plus tôt contre Toulon, Lyon a bien géré son match pour battre le leader.

La meilleure manière d’accréditer la thèse de l’accident est encore de ne pas se prendre les pieds dans le tapis une deuxième fois. Quand une chose arrive une fois, c’est une expérience. La deuxième fois, ça peut devenir une mauvaise habitude, avant que cela devienne une tradition et que tout le monde ne se mette à « psychoter ». Alors, après l’incompréhensible crash contre Toulon, les Lyonnais étaient attendus au tournant. Ils le savaient, ils étaient les premiers à vouloir prendre le bon virage. « Nous voulions nous racheter devant notre public, devant nos familles », reconnaissait le pilier droit, Demba Bamba, après coup. Ils l’ont fait de la meilleure des manières, en giflant le leader qui avait joué six jours plus tôt et était peut-être un peu émoussé.

Tout de même, Lyon confirme ce que confiait un joueur, il y a trois semaines : « Nous ne sommes pas devenus nuls du jour au lendemain ! ». Après un improbable néant rugbystique contre les Varois, un autre improbable succès à Brive, sous la pluie, ils ont décroché un improbable point de bonus offensif contre le leader du championnat, pas verni sur le coup.

Le plan a été respecté

Pour l’occasion, les coéquipiers de Patrick Sobela ont mis l’imagination au pouvoir. Pas une utopie. « Nous avons joué comme nous l’avions imaginé, expliquait le manager, Pierre Mignoni. Il y a eu de la propreté, de la maîtrise, de l’engagement. Il y a eu quelques fautes inutiles, mais le match a été contrôlé. Je suis très fier des joueurs. Il y a quatre semaines, nous étions les plus nuls… Aujourd’hui nous sommes encore en vie.» « Cela prouve que ce groupe a du caractère, soufflait de son côté Jonathan Pélissié. Cela arrive rarement dans la carrière d’un joueur, d’une équipe, de prendre quarante points à la maison sans que rien ne marche… Cette fois, nous avons montré notre vrai visage. Nous avons su maîtriser notre sujet. Tout ne peut pas être parfait pendant quatre-vingts minutes. Nous avons su faire le dos rond en défense, récupérer des ballons. » Il y eut par exemple ce bon contest (27e), qui permit à Léo Berdeu, derrière la ligne médiane, de donner plus d’ampleur au score avant la demi-heure de jeu (18-3).

De même, le Lou sut faire le dos rond en début de deuxième période, quand Montpellier jeta ses dernières forces dans la bataille. Avant de faire le break, pour s’offrir un mois de mai excitant.

« Nous sommes là où nous voulions être quand nous avons repris, l’été dernier, rappelait Pierre Mignoni. Nous sommes encore en course dans deux compétitions. Maintenant nous allons préparer un quart de finale de Coupe d’Europe à domicile. C’est historique pour le club. Nous avons envie de continuer. »

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