Salut Ximun et merci ...

Par David Bourniquel
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Il avait le cœur gros, Ximun Lucu, au moment de quitter la pelouse d’Aguilera, en ce samedi d’enterrement. À 32 ans, l’arrière du BO arrêtera sa carrière à la fin de la saison et il jouait son avant-dernier match sur le pré mythique de Biarritz.Une rencontre qui lui laissera, forcément, un goût amer, un peu à l’image de tout cet exercice biarrot en Top14. « Comme toujours, cette saison, on fait deux ou trois erreurs qui permettent aux Castrais de nous punir et de prendre le large. C’est dur à vivre, je ne sais pas trop quoi dire si ce n’est que l’on n’est pas au niveau.Voilà le constat. On a réalisé un début de saison convenable mais les six derniers mois sont à oublier. On n’était pas invités dans cette compétition. Il faut se rendre à l’évidence, se remobiliser pour bien finir et dire au revoir convenablement à ceux qui partent. » Formé à Biarritz, puis révélé au Stade montois entre 2011 et 2016, Ximun Lucu est revenu à Biarritz en 2016, notamment pour retrouver son frangin Maxime, aujourd’hui demi de mêlée international de Bordeaux-Bègles. Depuis, il a disputé 99 matchs sous le maillot biarrot et aura sans doute l’occasion de devenir « centurion » d’ici la fin de l’exercice en cours.

Car même si la concurrence est rude et que le temps de jeu du ce « gardien du temple » a fondu comme peau de chagrin (seulement six matchs de Top 14 cette saison), entre covid et choix des coachs, le monde du rugby se souviendra d’un arrière discret mais efficace et élégant, doublé d’un homme accessible, souriant et toujours affable au moment de répondre à la presse. Pour tout ça, merci Ximun…

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