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L'oeil de Maxime Mermoz : "le Racing, c’est pile ou face"

Par Midi-Olympique
  • Maxime Mermoz donne son sentiment avant le début des quart de finale de Champions Cup
    Maxime Mermoz donne son sentiment avant le début des quart de finale de Champions Cup Amandine Noel / Icon Sport - Amandine Noel / Icon Sport
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Pour le Midi Olympique, Maxime Mermoz décrypte les quarts de finale de Champions Cup : Munster - Toulouse, Racing 92 - Sale, La Rochelle - Montpellier et Leicester - Leinster.

Munster - Toulouse

Toulouse peut le faire. Ils se sont rassurés sur leur dernier match à domicile. Ce n’était pas facile, La Rochelle reste une référence. Là, les Toulousains ont retrouvé plus de consistance dans leur jeu. En face, le Munster est solide mais pas insurmontable. Les Irlandais ont été en difficulté face à Exeter, qui ne fait pourtant pas une grande saison. Si Toulouse ne fait pas la passe de trop, qu’il s’applique à bien conserver le ballon, il imposera son jeu. Ensuite, la balance des talents individuels penche clairement du côté du Stade. "Jouer nous fera toujours grandir" c’est leur slogan. C’est ce qui leur permet d’être performant depuis deux ou trois ans. Il faut que les Toulousains jouent, c’est comme ça qu’ils se créent des occasions. Avec de la précision, ils peuvent s’envoler au score. Et je ne crois pas que le contexte qui les attend en Irlande, le public, l’ambiance soient de nature à les faire déjouer. Ces joueurs ont la maturité pour passer outre. Si les Toulousains sont solide en défense, en conquête, ils prendront le dessus sur le Munster. Le talent offensif parle pour eux.

Racing 92 - Sale

Le Racing, c’est pile ou face. Toutefois, ces derniers temps, ils ont retrouvé la marche avant. Le retour du petit Breton Le Garrec leur fait du bien. Lui, il est extraordinaire. Devant aussi, c’est plus consistant. Il y a eu de la rotation ces derniers temps, donc des joueurs reposés et frais. Le Racing trouve son rythme. On peut penser qu’ils vont monter en puissance sur la fin de saison. Quant à Sale, c’est difficile à cerner. Dans le championnat anglais, on a du mal à les suivre. Ils ne construisent pas trop leurs matchs. Celui à La Rochelle l’an dernier (défaite 45-21 en quart de finale) avait été décevant et symbolisait cela. Ils s’étaient fait plier en 20 minutes alors que le delta entre les deux équipes n’aurait pas dû être si grand. Il faut qu’ils basculent en mode phases finales, qu’ils construisent leur match avec occupation-conquête. S’il ne parvient pas, il va se faire contrer. Le Racing va adorer ça.

La Rochelle - Montpellier

Montpellier ne fait pas de bruit depuis le début de la saison. Ça leur a aussi profité. Mais désormais, ils sont attendus. Ils sont passés d’un cheveu contre les Harlequins, avec un petit miracle sur le coup de pied raté de Marcus Smith. C’est une équipe dure à prendre et pourtant, ils n’impressionnent pas. Il n’y a pas un secteur où ils sont très dominants. Il y a du talent à tous les postes et c’est des chiens, ils ne lâchent rien. Face à La Rochelle, ça va taper fort. Les deux équipes sont armées pour ça. Mais léger avantage à La Rochelle, surtout à domicile. Malgré la défaite, les Rochelais se sont rassurés à Toulouse.

Leicester - Leinster

Leicester vient de mettre 50 points à Bristol. Ça parle, non ? C’est solide, propre. Gros collectif, mais pas seulement. Il y a quelques joueurs de grand talent, les George Ford, Nemani Nadolo, Ben Youngs et leur 8, Jasper Wiese, qui a été monstrueux contre Clermont. Sans mauvais jeu de mot, leur ailier Harry Potter est assez magique. Contre Clermont, il a mis des carreaux à tout le monde, même aux avants ! Même Fritz Lee prenait des timbres. Et en attaque, il est toujours efficace. Face au Leinster, certainement le favori de la compétition, ça sonne un peu "finale avant l’heure". Vous rajoutez Toulouse et vous avez là les plus gros collectifs d’Europe. Leicester-Leinster, c’est l’affiche du week-end.

"Si Toulouse ne fait pas la passe de trop, qu’il s’applique à bien conserver le ballon, il imposera son jeu. Ensuite, la balance des talents individuels penchera clairement du côté du Stade. [...] Et je ne crois pas que le contexte qui les attend en Irlande, le public, l’ambiance soient de nature à les faire déjouer. Ces joueurs ont la maturité pour passer outre"

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