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Challenge Cup - Toulon a actionné le mode « sans calcul »

Par Mathias Merlo
  • Gabin Villière lancé comme un frelon file à l'essai contre Trévise
    Gabin Villière lancé comme un frelon file à l'essai contre Trévise Abaca / Icon Sport - Abaca / Icon Sport
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Revenue dans la course aux phases finales en Top 14, la bande à Franck Azéma ne veut pas galvauder la Challenge Cup, dont la finale se jouera à Marseille.

L’appétit vient en mangeant. La période de vache maigre connue en début de saison pousse les Varois à savourer le retour des jours heureux. Ce rendez-vous face au London Irish, dimanche en début d’après-midi, paraissait sur le papier comme la dernière possibilité d’effectuer des rotations. Que nenni ! « Nous ne sommes plus dans cette philosophie, a tranché Franck Azéma. Beaucoup de personnes parlent à notre place mais nous, on ne ressent pas de fatigue. Notre moteur, c’est la tête. Aujourd’hui, les mecs sont bien. »

La victoire aidant, les corps parviennent à digérer les stigmates des combats âpres passés. Mais à force de courir deux lièvres à la fois, le RCT ne risque-t-il pas de s’y perdre ? « Des équipes ont été capables de faire le doublé. Je ne vous dis pas que nous allons le faire mais on va jouer les deux compétitions à fond. Nous ne devons pas faire de calcul », a rétorqué le patron du club au muguet.

Il faut dire que le tableau des Rouge et Noir est excitant avec une éventuelle demi-finale contre les Saracens, à Mayol, et une finale programmée dans sa deuxième maison de l’Orange Vélodrome.

Le RCT veut cimenter "ses certitudes"

Mieux qu’ailleurs, au pays de Félix Mayol, on sait qu’une bonne dynamique s’entretient, au risque de retomber dans les méandres des lundis sans sourire et joie de vivre. Lancés dans le sprint final, les Méditerranéens veulent parfaire leurs gammes. « Nous avons acquis nos fondamentaux (conquête, défense, maîtrise du territoire…), a poursuivi le natif d’Ambilly. Nous avons des certitudes, ça devient palpable. Il faut les entretenir ! »

En face, les London Irish (8es de Premiership) ne paraissent pas taillés, sur le papier, pour lutter face aux gamins de Besagne. Aussi excitante offensivement que poreuse défensivement, l’équipe anglaise met cependant Azéma sur ses gardes : « Il y a beaucoup d’internationaux en face. Leur ADN est le jeu offensif. Ils acceptent le déchet pour marquer en quantité. Ils sont capables de mettre un gros volume. Ils ont du caractère et n’abandonnent jamais. » Des traits semblables aux équipiers d’Ollivon.

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